Les cinéastes alchimistes, quelle matière pour révéler l’invisible ?
Comment donner accès au monde souterrain et onirique des protagonistes ? Peut-on rendre perceptible ce qui relève du surnaturel et échappe à nos sens comme la transe féministe d'une jeune héroïne ? Renouer avec l'artisanat et la magie du premier cinéma, voyager dans les terres colombiennes, se souvenir que l'image, le son et le temps sont des matières...
MI BESTIA de Camilá Beltran
Bogotá, 1996.
La population est effrayée : le diable va arriver lors d'une éclipse de lune imminente.
Mila, 13 ans, sent que le regard des autres sur elle se fait plus oppressant. Elle se demande si la métamorphose de son corps a un rapport avec cette prophétie. Le jour tant redouté arrive, la lune rouge illumine le ciel.
Déroulement de la séance :
1. Masterclass de Camila Beltrán et un·e cinéaste de l'ACID
2. Projection de MI BESTIA
3. Échange avec le public
La masterclass s'appuie majoritairement sur des extraits présentés :
- MARÍA de Máximo Calvo Olmedo et Alfredo del Diestro (1922)
- CARRIE de Brian De Palma (1976)
- LA VENDEDORA DE ROSAS de Víctor Gaviria (1998)
- LE TEMPESTAIRE de Jean Epstein (1947)
- PACÍFICO OSCURO de Camila Beltrán (2020)
