Cinéaste
Alice Odiot commence une carrière de journaliste dans un mensuel d’investigation aux côtés des anciens du journal Actuel. Elle s’immerge ensuite plusieurs années dans le monde fermé du travail et de la finance pour les besoins de différents films. Son premier documentaire l’amène à démontrer sur plusieurs continents un vaste mécanisme d’évasion fiscale. Elle reçoit le prix Albert Londres en 2012 pour Zambie, à qui profite le cuivre ? Des bureaux de licencieurs sur les Champs Élysées, aux cabinets d’avocats internationaux, elle filme du côté de ceux qui décident des mécanismes de domination économique. Elle signe avec Jean Robert Viallet deux films sur des femmes confrontées à la prison dans la région de Marseille où elle vit. Elle poursuit actuellement un travail qui, de Gaza en Europe interroge le fonctionnement de la justice internationale.