Dans la terrible jungle

Un film de Caroline Capelle et Ombline Ley

Dans la terrible jungle

Un film de Caroline Capelle et Ombline Ley

France - 2018 - 81 min

Dans la terrible jungle réunit tous les ingrédients d’un bon blockbuster d’auteur : un super héros, des cascades, un peu de sensualité mais pas trop, un jeune en fauteuil roulant turbo speed, des adolescents en ébullition, une fille populaire, un groupe de rock et quelques lapins pour les amateurs de nature... Normalement tout y est. S’il manque des choses, faites-en part aux réalisatrices, elles le mettront dans le prochain film.

Avec :
Ophélie Lefebvre , Léa Lenoir , Médéric Sergott , Ophélie Dufromentel , Alexis Dardenne , Émeline Colard et Valentin Dufour

Sorti le 13 février 2019

Sortie non communiquée

A propos de Dans la terrible jungle

Si la fonction du cinéma documentaire est d'inscrire durablement dans nos mémoires et nos pensées des destins qui ne sont pas les nôtres, Dans la terrible jungle y parvient avec grâce, élégance et humour. La raison ? Ses auteures ont tenté autre chose. Elles n'ont pas voulu rendre compte du handicap ni même expliquer quoi que ce soit.

Elles ont eu envie de faire un film avec ces adolescents, et non sur eux ; un film dans lequel ils vivraient leur vie d'adolescents et rejoueraient pour la caméra des moments de leur quotidien.


Paradoxalement, ce regard distancié, amoureux des cadres bien composés et des scènes bien balancées est un formidable outil de rapprochement : déchargés des sentiments compassés, notre pensée libérée, le regard affûté, nous participons activement à la découverte d'un monde que nous connaissons mal mais dont nous nous sentons ainsi plus proches. Loin d'être déplacé, le souci esthétique ayant présidé à la confection de ce film ne surplombe pas son sujet, lui rendant au contraire une beauté confisquée.

Jean-Louis Gonnet

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Cinéaste


Philippe Fernandez

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Cinéaste


Paroles de cinéastes

À PROPOS DE DANS LA TERRIBLE JUNGLE

Dans la Terrible jungle est un film fantastique, dans tous les sens du terme. On y rencontre des super héros·ïnes, des danseur·ses hors pairs, des musicien·nes humoristes ; des jeunes qui vivent en institut médico-éducatif, et semblent vivre leur vie dans un film burlesque à la façon d'un Tati postmoderne. Si les séquences sont très drôles, on a peur qu'elles nous mettent à distance ou au-dessus d'eux·elles. Mais toute la force du film est de nous laisser découvrir au fur et à mesure du récit (jusqu'à l'apothéose finale), que cet humour est en fait une langue commune en train de s'inventer, et que le film est avant tout le récit d'une rencontre entre deux réalisatrices et l'esprit d'un lieu, d'une communauté.

Le film est alors encore plus fantastique, car plus on s'approche d'eux·elles, et plus on prend conscience qu'ils·elles sont bel et bien des super héros·ïnes, mais du quotidien : des adolescent·es qui chaque jour construisent leur vie, patiemment, luttent contre leurs démons, apprennent et créent dans la joie. Leurs aventures ne sont pas sans embûches : souvent ces jeunes sont rattrapés par leurs démons, vacillent, tombent, craquent, puis se relèvent. Parce que les sentiments sont si forts à cet âge-là, la terrible jungle est avant tout celle de la vie intérieure.

Ils et elles se posent des questions sur leur avenir, se renseignent, miment des normes sociales, ou au contraire les défient. Le film se construit dans la superposition de petites couches de quotidien qui, plan après plan, donnent leur profondeur aux personnages. Le récit est bien plus touffu (à la façon de la jungle dont il est question dans le titre) que ne le laissent penser les plans fixes, longs et très travaillés, qui s'enchaînent dans le film.

Léa Lenoir, une des protagonistes du film qui nous a rendu visite au cinéma la Baleine, disait « notre film » en parlant de Dans la terrible jungle. Une belle expression de la réussite de ce projet à créer un monde commun, entre les réalisatrices et ses protagonistes, et entre le film et ses spectateurs.


Juliette Grimont

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programmatrice


Le Gyptis Marseille
Paroles de programmateurs

L'ACID dévoile sa programmation pour l'ACID Cannes 2018 !

Cliquez ici pour télécharger l'agenda des séances / Click here to download the agenda


Pour sa 26ème édition, les cinéastes de l'ACID auront le plaisir de présenter à Cannes un programme de 9 longs métrages dont 8 premiers longs, qui seront présentés et accompagnés par les cinéastes de l'association et les équipes des films. 11 cinéastes accueillis à l'ACID, dont 7 femmes.

Ce programme est enrichi d'une séance spéciale « ACID Patrimoine », d'un focus sur le cinéma portugais, l'ACID TRIP #2 Portugal -- et d'une séance spéciale « sortie prochaine » de Mirinda, Avant l'aurore de Nathan Nicholovitch.


« Ausculter le monde, trouver au fond de soi le geste le plus juste pour en témoigner, le rejeter, puis l'aimer encore et à nouveau. Le filmer en réinventant sans cesse le regard. Saisir ses névroses carabinées comme sa folie douce, discerner la force vitale, résistante et libre des êtres comme la fragilité imprévisible de leur destin et la vanité de leurs ambitions, mais toujours célébrer quelque part leur délicate et éphémère beauté de vivants. Ainsi font les cinéastes qui ont frappé à notre porte cette année, riches de la variété de chacune de leurs propositions formelles et de chacun de leurs récits. »

Les cinéastes programmateurs 2018

Aurélia Barbet, Laurent Bécue-Renard, Karim Bensalah, Marie Dumora, Alice Fargier, Philippe Fernandez, Jean-Louis Gonnet, Ilan Klipper, Mathieu Lis, Chloé Mahieu, Vladimir Perisic, Lila Pinell, Idir Serghine, Pierre Vinour.


LA PROGRAMMATION ACID CANNES 2018 :


L'ACID TRIP#2 PORTUGAL :


LES SÉANCES SPÉCIALES : 


La 26e édition de l'ACID Cannes se tiendra du mercredi 9 au vendredi 18 mai 2018.

Retrouvez toutes les informations ici

Article

L'ACID lance son université populaire, l'ACID POP !

L'ACID lance son université populaire, l'ACID POP

Le cinéma par ceux qui le font !


L'ACID est une association composée de cinéastes. Si elle réunit une immense diversité de regards, elle se caractérise par des approches voisines du travail cinématographique, des façonnages singuliers, souvent artisanaux, pour lesquels ces filmmakers sont sur tous les fronts.

Qu'est ce qui nourrit l'inspiration des cinéastes ? Comment au quotidien – de l'écriture au tournage – fabriquent-ils leurs films – qu'ils soient fiction ou documentaire ? Comment les mettent-ils en scène ? Comment travaillent-ils avec leurs acteurs ou leurs protagonistes ? 

Ce sont ces expériences de fabrication que les cinéastes viendront mettre en partage avec les publics.


Comme dans une université populaire, il s'agit d'une saison se déroulant tout au long de l'année, imaginée avec des salles adhérentes ACID. Chaque séance est construite autour d'un film choisi par les cinéastes de l'ACID et se déroule en trois temps : 

1. Dialogue autour d'une question de cinéma traversant le film

2. Projection du film

3. Echange avec le public.


L'ACID POP débute en novembre 2018 dans 7 salles pilotes sur un rythme mensuel, jusqu'en juin 2019. La première séance aura lieu le lundi 12 novembre à 20h au MK2 Quai de Seine.


> Pour accéder au programme complet, cliquez ici <


La saison pilote ACID POP 2018 - 2019

  • Cinéma américain : reste-t-il encore des artisans ? Avec Thunder Road de Jim Cummings
  • Personnes et personnages : et si on plongeait les acteurs dans le réel ? Avec Il se passe quelque chose de Anne Alix
  • Filmer les sentiments : romantisme ou réalisme, faut-il vraiment choisir ? Avec L'Amour debout de Michaël Dacheux 
  • Créer en liberté : comment perdre son scénario pour mieux le retrouver ? Avec Avant l'aurore de Nathan Nicholovitch
  • Il n'y a pas de différence entre un film historique et un film de science-fiction - Avec Un Violent désir de bonheur de Clément Schneider 
  • « Documentaire », vraiment ?! Filmeurs et filmés, n'est-on jamais que des inventeurs de récits ? Avec Of Men and War [Des hommes et de la guerre] de Laurent Bécue-Renard 
  • Entre captation et recréation du réel : où est la mise en scène dans le cinéma documentaire ? Avec Spartacus & Cassandra de Ioanis Nuguet 
  • De l'art du portrait au cinéma : un corps à corps ? Avec Cassandro the Exotico! de Marie Losier
  • Filmer l'autre : trouver la bonne distance - Avec Dans la terrible jungle de Caroline Capelle et Ombline Ley

> Les premières dates ici <


Les salles adhérentes partenaires :

  • L'Atalante, Bayonne ( (Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine) - Programme documentaire 
  • Le Bretagne, Saint-Renan (Finistère - Bretagne) 
  • Le Cigalon - Cucuron (Vaucluse - PACA)
  • Le Cin'Hoche, Bagnolet (Seine-Saint-Denis - IDF) 
  • Le Kursaal, Besançon (Doubs - Bourgogne-Franche-Comté) 
  • Le Méliès, Villeneuve d'Ascq (Nord - Hauts de France) 
  • Le MK2 Quai de Seine, Paris (IDF)
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