Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel

Un film de Laurence Ferreira Barbosa

Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel

Un film de Laurence Ferreira Barbosa

France - 1992 - 103 min

Martine a 25 ans. Depuis sa rupture avec François, elle a l'impression que tout se déglingue. De petits boulots en aventures sans lendemain, elle ne sait plus très bien où elle en est dans sa vie.

Elle poursuit François dans la rue pour une ultime explication. Désespérée, elle s'égare complètement et provoque un incident qui la conduit aux urgences d'un hôpital psychiatrique.

Frappée momentanément d'amnésie, elle décide de rester à l'hôpital pour s'y reposer.

Contre toute attente au cours de son bref séjour à l'hôpital, elle va déployer une grande activité. Elle s'intéresse à deux jeunes patients, Pierre et Anne et, convaincue du bienfait de sa démarche, décide de prendre en main leur vie sentimentale. Avec une belle énergie, une étouffante et maladroite bonne volonté, elle met tout en œuvre pour réunir des gens qui n'en demandent pas tant.

Aidée par un ancien collègue de travail, amoureux transi qu'elle manipule facilement, elle effectue quelques allers et venues tragi-comiques et mouvementées entre la ville et l'institution dont elle se sert comme d'un hôtel.

Elle n'hésite pas à faire venir à l'hôpital des gens du dehors et à emmener des malades à l'extérieur pour de stériles et improbables rencontres. Elle perturbe donc très vite la bonne marche du service et se rend indésirable. Renvoyée de l'hôpital, elle n'aura cessé de réunir, une dernière fois, tout son petit monde…

Avec :
Valeria Bruni-Tedeschi , Melvil Poupaud , Marc Citti , Claire Laroche , Frédéric Diefenthal , Serge Hazanavicius , Sandrine Kiberlain , Jacky Berroyer , Francis Bouc , Philippe Costa et Manuela Gourary

Sorti le 03 novembre 1993

Sortie non communiquée

À propos des Gens normaux n'ont rien d'exceptionnel

Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel réussit là où le cinéma français échoue si souvent, à traiter avec humour, force et énergie d'un sujet dramatique et plus étonnant encore, à déplacer l'idée même de la marginalité, jusqu'à ne plus savoir de quel côté du mur d'un hôpital psychiatrique elle se trouve, une sorte de réhabilitation pour tous ceux qui pourraient penser qu'ils sont fous ou simplement anormaux, parce que pas exactement comme la société le voudrait… c'est-à-dire tout le monde.


Et l'on quitte ce fil (trop vite) avec la fierté de penser qu'on n'est sûrement pas normal, comme ces héros d'une fois qui ont enfin le premier rôle au cinéma, avec l'idée constante que toute vie est tragique et dérisoire à la fois.

Cédric Kahn

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