L'ACID POP, université populaire du cinéma se poursuit avec le lancement de sa 4e saison en novembre !
Partout en France dans les salles partenaires, les cinéastes de l'ACID viendront partager avec le public leurs expériences de fabrication.
Qu'est ce qui nourrit leur inspiration ? Comment au quotidien – de l'écriture au tournage – fabriquent-ils leurs films – qu'ils soient fiction ou documentaire ? Comment les mettent-ils en scène ? Comment travaillent-ils avec leurs acteurs ou leurs protagonistes ?
Chaque séance ACID POP est construite autour d'un film soutenu par l'ACID et se déroule en trois temps :
1. Dialogue autour d'une question de cinéma en lien avec le film de la soirée
2. Projection du film
3. Échange avec le public
Les salles partenaires de la saison 4 de l'ACID POP :
À Paris - MK2 Quai de Seine
En Île de France - Cinéma Pandora (Achères), Cinéma Jacques Tati (Orsay), Cinéma Cyrano (Montgeron), Cinéma Marcel Pagnol (Malakoff), Cinéma Jeanne Moreau (Clamart), Cinéma Les Lumières (Nanterre), Le Trianon (Romainville), L'Écran (Saint-Denis), L'Espace 1789 (Saint-Ouen), Studio 66 (Champigny-sur-Marne), Le Kosmos (Fontenay-sous-bois)
Dans le Lot-et-Garonne - L'Utopie (Saint-Livrade-sur-Lot), Le Liberty (Monsempron-Libos), Cinéma Confluent (Aiguillon), Cinéma Rex (Tonneins)
Et aussi - Cinéma Orson Welles (Amiens), Le Kursaal (Besançon), Les Arcades (Cannes), Le Bourguet (Forcalquier), Utopia (Montpellier), Omnia République (Rouen)
En fiction comme en documentaire, la question des moyens (et de leur absence) se pose à de nombreux cinéastes, qu'ils soient confirmés ou qu'ils s'engagent dans leur premier long métrage. Qu'est-ce que jouer avec les contraintes et « faire avec peu » veut dire ? Cette question économique et éminemment politique touche à tous les fondements d'un film puisqu'elle influe sur l'esthétique d'un projet, de sa création, sa production, à sa mise en images et en sons.
+ Projection de MUNICIPALE de Thomas Paulot
Comment le cinéma parvient-il à nous donner la sensation d'un monde au-delà de la matière ? Comment rendre compte des ondes, du magnétisme, de forces invisibles ? Cela interroge le cinéma et ses outils. Casting, décor, moyens techniques : qu'est ce qu'il faut pour qu'on y croit ?
+ Projection de JACKY CAILLOU de Lucas Delangle
Filmer en état de siège
Filmer depuis un lieu en état de siège, être aux prises avec le réel dans son expression la plus réduite - se nourrir, se soigner, survivre - pousse le cinéma documentaire dans ses retranchements. Comment filmer sans misérabilisme ni voyeurisme ? Peut-on partager la caméra comme on partage son pain, et participer de cette manière à l'effort collectif de survie ? Du filmage au montage, y a-t-il du sens dans l'image quand tout autour disparaît ?
+ Projection de LITTLE PALESTINE, JOURNAL D'UN SIÈGE de Abdallah Al-Khatib
Fabriquer un film c'est chercher une forme à donner à une idée, à un désir, tout en se débrouillant avec le réel et ses contraintes. Mais c'est aussi le cheminement inverse : reconstituer l'idéal à partir de ce qui est là, possible et réalisable.
+ Projection du film LES AFFLUENTS de Jessé Miceli
Dans la foule d'âmes qui peuplent ce monde, survient parfois le coup de foudre et l'envie de filmer des êtres en particulier. Comment retranscrire à l'écran la richesse d'une personnalité et les multiples facettes qui composent des individus aux tempéraments parfois hors-norme ? De la personne au personnage, comment honorer leur humanité ?
+ Projection de GHOST SONG de Nicolas Peduzzi
L'animal est le signe d'une altérité radicale tout en étant porteur d'une troublante proximité avec nous. Comment les cinéastes peuvent-ils rendre compte à la fois de cette altérité et de cette communauté de destins ? Par quels moyens, en termes de mise en scène, de récit, de montage, de dialogues, l'animal peut-il devenir le personnage principal d'une fiction ou d'un documentaire ?
+ Projection de VEDETTE de Claudine Bories et Patrice Chagnard
L'éternelle question se pose encore. Comment faire la différence entre du documentaire et de la fiction ? Qu'est ce qui fait cinéma ? A-t-on le droit de fabriquer un héros si celui-ci arpente le réel ? Qui sauve qui ? Peut-être que la réponse se trouve dans un pacte qui survivra au film lui-même.
+ Projection de SOY LIBRE de Laure Portier
À rebours des superproductions, certains cinéastes se font volontiers artisans et empruntent une voie tendue vers la sobriété, que ce soit dans son économie, sa mise en scène ou ses récits. Quelle forme de vérité, de beauté ou de grâce le cinéaste artisan cherche-t-il à atteindre ? N'en vient-il pas ainsi à interroger ce qui donne souffle au cinéma, à son essence même ?
+ Projection de MAGDALA de Damien Manivel
Filmer un personnage à différents moments de sa vie : revenir dans le passé ou se projeter vers l'avenir ? En laissant vivre écarts, chocs ou rencontres entre deux temps et deux espaces, la mise en scène et le montage peuvent agir de telle sorte que les temporalités se visitent, au lieu de les dissocier. Car au-delà des codes du flash-back ou de la reconstitution historique, il s'agit, toujours, de ne filmer que du présent.
+ Projection de WALDEN de Bojena Horackova