Salut cousin !

Un film de Merzak Allouache

Salut cousin !

Un film de Merzak Allouache

France, Belgique, Luxembourg, Algérie - 1995 - 103 min

Rat des champs, Alilo débarque émerveillé d'Alger pour son petit trafic. Rat des villes, Mok, son cousin, pure deuxième génération et parisien jusqu'au bout des ongles, l'accueille. Alilo perd l'adresse de son correspondant et une course poursuite de cinq jours s'engage pour retrouver la fameuse valise qu'il doit impérativement ramener à Alger. Durant ce séjour imposé, l'étonnement perpétuel de l'un révèle le carcan étouffant de la société algérienne et les mille et une activités de survie de l'autre, l'extrême dureté de la vie à Paris.

Avec :
Gad Elmaleh , Ann Gisel Glass , Mess Hattou et Xavier Maly

Sorti le 20 novembre 1996

Sortie non communiquée

À propos de Salut cousin!

Salut cousin ! est de ce qu'on appelle un bon film : les personnages sont forts, les acteurs formidables, le scénario bien mené, les dialogues succulents… Mais cette tranche de gâteau n'en est pas moins une tranche de vie et là, la performance est plus exceptionnelle. Le film se nourrit de la réalité, et la façon dont cette vie se transforme en fiction est de première main. Merzak Allouache est décidément maître dans l'art de transfigurer le réel sans jamais le déformer. Ses deux personnages décryptent en permanence le monde qui les entoure avec des moyens différents et complémentaires : l'un rêve de le conquérir avec sa voix, l'autre le gagne finalement avec des yeux qui ne cessent de rêver. La romance et la tragédie mêlées pour le traitement d'un vrai sujet. Ce monde c'est Paris et il y a bien longtemps que la ville n'avait été aussi bien filmée, si bien habitée devrait-on dire. Car les personnages qui la parcourent sont de la meilleure, de la plus belle, de la plus prometteuse, de la plus inédite composition qui soit : ils sont les enfants de Gavroche et d'Omar Gatlato. Ils transportent avec eux cette violence et cette poésie dont on se réjouit qu'elles poussent encore, hier comme aujourd'hui, sur les pavés de Paris, pour le plus grand bien du cinéma.

Serge Le Peron


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