La brillante plongée de Jim Cummings dans les affres d'une vie cabossée.... Magistral.

L'une des sensations du dernier Festival de Cannes se trouvait - comme souvent - à l'ACID : Thunder Road, portrait tragicomique d'un flic texan dépassé par les évènements, révèle le décapant Jim Cummings.

Une performance burlesque phénoménale (...) Il faut le voir hurler, pleurer, rire, danser — et mettre en scène avec une précision redoutable — pour comprendre qu'on tient là une des personnalités les plus originales récemment apparues dans le cinéma indépendant américain.

Au-delà de cet exploit technique et de sa performance d'acteur à l'écran, Jim Cummings trace le portrait tragi-comique d'un flic au bord de la crise de nerfs.

À la fois réalisateur, scénariste, musicien, producteur et acteur, Cummings, tel un équilibriste, semble marcher sur un fil permanent ! Entre raison et démence. Entre rires et larmes !

La performance de Jim Cummings ne laisse aucun doute sur son statut : il est le nouveau roi du cinéma indépendant américain.

Trois ans après Les Secrets des autres de Patrick Wang, l'ACID continue de faire preuve de discernement dans ses choix à l'import, en sélectionnant un film américain à rebours des œuvrettes préformatées vues cette année à la Quinzaine des Réalisateurs ou à Un Certain Regard. De l'étiquette, Jim Cummings n'a manifestement cure, comme en témoigne cet épatant Thunder Road, dont la singularité éclate dès les dix premières minutes (...)

Pour cet éclatant chef-d'œuvre, Jim Cummings a reçu le Grand Prix du festival du film américain de Deauville. Il y est époustouflant.

Un premier long métrage sidérant d'originalité (...) Sa remarquable scène d'ouverture synthétise à elle seule, d'ailleurs, l'intelligence cinématographique de Thunder Road.

Magnifique de justesse.

Thunder Road appartient à cette catégorie de films qui valent comme geste, qu'on ne peut aimer que totalement et avec l'enthousiasme que provoque une rencontre qu'on sait faite pour durer.