Le choix des plans, la technique visuelle comme l'aspect documentaire d'Aya nous délivrent une vie ravissante. Mais ils font aussi part d'une situation prenante, révélant rapidement une menace qui l'amènera à faire un choix, et vite. Si le repose-coeur d'Aya est destiné à se perdre sous les eaux, c'est dans cette dualité que le film est particulièrement touchant. Une dualité qui s'incarne aussi bien dans la photographie sensible que dans le scénario qui jongle entre fictif et documentaire.