En inventant, séquence après séquence, sans aucune pirouette spectaculaire ou métaphorique, comment accompagner simplement –du moins en apparence– ce qu'il est convenu d'appeler une vie simple, le film déploie un improbable chemin de splendeurs.

Magnifiquement mis en scène avec des plans fixes de toute beauté. (...) D'un réalisme brut teinté de philosophie et de mysticisme.

L'âpreté contemplative de ce premier acte se déploie en d'impressionnants plans-séquences, qu'exercent une certaine fascination.

Un film d'une puissance formelle constante.

La langue est très belle, elle porte des images d'une incroyable profondeur, mettant en scène les replis mélancoliques de Petar qui fuit l'humanité.