Five Obstructions

Un film de Lars Von Trier et Jorgen Leth

Five Obstructions

Un film de Lars Von Trier et Jorgen Leth

Danemark, Belgique - 2003 - 90 min

Lars Von Trier défie Jorgen Leth de réaliser cinq remakes de son court-métrage « The perfect Human » (1967). Pour chaque projet, il va lui imposer de nouveaux "{obstacles}" le forçant à repenser l'histoire et les personnages de son film original. Cinq fois de suite, Leth devra gérer restrictions, ordres et restrictions, ordres et autre interdiction.

Avec :
Kahei Fukunaga , Yuka Hyodo , Naomi Kawase , Katsuhisa Namase et Kanako Higuchi

Sorti le 10 mars 2004

Sortie non communiquée

À propos de The Five Obstructions

The Five Obstructions ou leçon de cinéma de Lars Von Trier et Jorgen Leth. Lars Von Trier, outre ses films, s'est fait connaître par sa théorie Dogma prônant un cinéma qui échapperait aux contraintes de la technique et des artifices artistiques. Avec ce film et c'est là l'intérêt de celui-ci, le cinéaste s'impose ô paradoxe des contraintes d'une autre nature pour réaliser un film. Et ces contraintes sont celles que les créateurs ont toujours rencontrées : contraintes matérielles, politiques, sociales, culturelles etc... etc... Dans The Five Obstructions Lars Von Trier passe de la théorie à la pratique en utilisant comme cobaye un grand réalisateur Danois Jorgen Leth qu'il admire. Il demande à ce dernier de filmer 5 situations autonomes en introduisant à chaque fois une contrainte de nature différente. Le résultat final (le film) n'est pas mal. Dans cette leçon de cinéma car c'en est une, les deux réalisateurs confrontent la parole, la leur à l'image, leurs images. La parole des réalisateurs nous paraît du « bavardage », elle est rythmée par des rires et des digressions qui nous font piaffer d'impatience. Mais quand ils passent à l'image, au cinéma, alors on assiste à un festival de l'intelligence et de la beauté. Lars Von Trier, dans ce film, théorise des situations vécues par les cinéastes. Tout cinéaste a une anecdote à raconter sur « comment il a contourné » une difficulté de la monstrueuse machine du cinéma. Je pense à Jean Cocteau qui a dû improviser un dialogue sur le plateau de tournage pour s'adapter au décor du film La leçon à retenir de ce film : 1) l'obstruction, la difficulté, la contrainte nourrissent l'imagination pour le plus grand bien de l'œuvre artistique. 2) le cinéma et l'art en général, dans leur frénétique recherche de la beauté et des « vérités invisibles » se font en dépit ou contre tous ceux qui sont aveuglés par les lumières de la création.

Ali Akika


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