Cinéaste
Jean-Robert Viallet a reçu le prix Albert Londres en 2010 pour sa trilogie La Mise à Mort du Travail, une immersion au cœur de grands groupes mondialisés. Parmi d’autre choses, il a travaillé sur le marché des camps de redressement pour adolescents aux État-Unis (Les enfants perdus de Tranquility Bay), sur le trafic d’armes international (Une femme à abattre), avec le philosophe Bernard Stiegler et le producteur Christophe Nick, il a élaboré une critique de la téléréalité (Le temps de cerveau disponible). Il s’est aussi intéressé aux liaisons dangereuses entre vendeurs d’armes et partis politiques français dans documentaire de 6 heures à propos duquel le quotidien Le Monde écrit : « Aussi haletante, alambiquée et humainement puissante que les meilleures séries de fiction, Manipulation, une histoire française méritera d’être revue en regardant les six épisodes à la suite, pour mieux en goûter l’exaltante et terrifiante dramaturgie ».
Après un film au cœur de la France des marges et des oubliés de l’économie globale (La France en face), il cosigne avec Alice Odiot un diptyque sur deux familles confrontées à la justice (Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Le mauvais œil). Il réalise ensuite une enquête mondiale sur la marchandisation de l’enseignement supérieur (Étudiants : l'avenir à crédit). En 2019 il a d’achevé L’homme a mangé la terre, une contre-histoire du progrès.
Des Hommes est son premier documentaire de cinéma.