À propos de GHOST SONG

Aurélia
Barbet

Cinéaste

Jean-Robert
Viallet

Cinéaste

Diane
Sara Bouzgarrou

Cinéaste

Thomas
Jenkoe

Cinéaste

Saisir le pouls d'une ville, en figurer des fragments comme un beat, pour poser un rythme, un état. GHOST SONG s'ouvre comme un voyage nocturne dans les bas-fonds de Houston où errent des losers magnifiques qui illuminent la nuit comme un diamant noir. Musical, le film l'est assurément. Il y a quelque chose de shakespearien, de profondément romantique dans l'atmosphère du film, dans la manière dont la musique classique dévore le rap, irrigue la rage sourde, dope l'énergie folle de ces misfits dont l'ouragan Harvey menace d'effacer les traces de leur passage sur Terre, tel une prophétie biblique. Peduzzi donne la parole aux fantômes : à ces enfants bourrés de Ritaline qui ont grandi, à cette chef de gang lesbienne qui arrose de dollars la scène d'un strip club ; et ces fantômes en retour lui offrent des chansons qu'ils puisent au cœur des blessures et des violences. La caméra capte ces moments avec grâce et le montage sec prolonge le geste musical. Parions que le visage et la fougue de Bloodbath ne vous quittent plus jamais et que la scène de joute improvisée à la guitare par Will et son oncle fera date. C'est aussi ça, un film : une scène ahurissante, un détail qui dit le tout.


In GHOST SONG, Nicolas Peduzzi brilliantly succeeds in putting his finger on the pulse of a city and transmitting it to us in a rhythmical way, like a beat. His movie begins like a nocturnal journey in Houston's slums, where a bunch of beautiful losers wander, shining bright like rough diamonds, and its musical quality is undeniable. There is also something Shakespearian and deeply romantic about its atmosphere, how classical music and rap collide to nurture the contained rage and the insane energy of those misfits who, like in a biblical prophecy, are threatened to be removed from the surface of the earth by Hurricane Harvey. Peduzzi gives a voice to ghosts: to these children addicted to Ritaline who have now grown up, to a lesbian gang leader who, at some point in the movie, throws hundreds of dollar bills on the stage of a strip club. In return, these ghosts offer him songs inspired by the wounds they accumulated throughout their violent lives. Peduzzi's camera gracefully captures these moments, and the movie's sharp editing is also musical in itself. Surely, Bloodbath's face and her impetuosity will stay in the viewers' memory forever. Surely, the scene in which Will and his uncle unexpectedly take their guitars and improvise a musical duel will go down in the history of cinema. For GHOST SONG possesses that rare thing that viewers look for when they watch a movie : stunning scenes and tiny details that reveal bigger truths.

Aurélia Barbet

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Jean-Robert Viallet

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Publié le lundi 21 juin 2021

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Ghost Song

Un film de Nicolas Peduzzi
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