Rémunération des cinéastes

Un cinéaste qui accompagne un film pendant plusieurs mois dans une centaine de salles, aux six coins de l'hexagone, ne reçoit aucun salaire, alors que sa présence est réclamée et permet une meilleure mobilisation des publics.

Ces recettes supplémentaires pour le film ne remontent pas jusqu'à son auteur. Qui plus est, il n'a plus ni le temps ni l'esprit disponibles pour s'engager parallèlement sur un autre travail ou dans l'écriture d'un nouveau film. Depuis la réforme du régime de l'intermittence en 2003, ce long travail d'accompagnement signifie hélas, de plus en plus souvent, un processus de précarisation du cinéaste.


Depuis des années, l'ACID propose des solutions (fonds d'initiative culturelle, mutualisation des dépenses en régions...). Elle a, pour sa part, établi des partenariats avec la région Ile-de-France, l'ADAMI et la SACEM pour la rémunération des rencontres en Ile-de-France et celle des comédiens / interprètes / compositeurs nationalement.

L'ACID entretient un dialogue constant avec ses partenaires afin de rendre les pratiques plus vertueuses.  

Ainsi, certaines associations de salles en régions, comme Cinéphare, rémunèrent les tournées des réalisateurs.

En 2017, à la demande de l'ACID, le CNC a clarifié la possibilité pour les distributeurs d'inscrire la rémunération des cinéastes dans les dépenses éligibles pour les aides à la distribution.


Quelques pistes de réflexion :

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