Sans Adieu

Un film de Christophe Agou

Sans Adieu

Un film de Christophe Agou

France - 2017 - 99 min

Dans sa ferme du Forez, à l’est du Massif Central, Claudette, 75 ans se bat pour rester digne face à une société qui n’a plus grand-chose à faire d’elle, et dont elle a du mal à accepter et à suivre l’évolution. Le monde moderne avale chaque jour un peu plus ses terres, ses bêtes et celles de ses voisins. Comme elle, Jean, Christiane, Jean-Clément, Raymond, Mathilde et tous les autres résistent et luttent au quotidien pour préserver leurs biens… leur vie.


In the middle of France, in the Forez mountains, 75-year-old Claudette and her farmers neighbours, are aware that the consumer society ignores them whilst gradually taking away what’s left of their savoir-faire. But they do not intend to be pushed around.

Sorti le 25 octobre 2017

Sortie non communiquée

Extraits de presse

New story achète un film de l'ACID

Kevin Bertrand - Le Film Français
Publié le vendredi 18 août 2017

La société a acquis un premier long documentaire français, présenté au sein de la programmation cannoise de l'association.

New Story accompagnera en salles Sans adieu (photo), premier long de Christophe Agou. Produit par Les Enragés, le documentaire plante sa caméra dans la région du Forez. Là-bas, Claudette, 75 ans, et ses voisins paysans comme elle, sentent bien que la société consumériste les ignore tout en grignotant ce qui leur reste de patrimoine et de savoir-faire. Mais tous ne sont pas du genre à se laisser faire.

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Cannes 2017 : "Sans Adieu", Hameau de la fin

Luc Chessel - Libération
Publié le dimanche 21 mai 2017

Tendresse du regard, promené sur ce qui s'en va, et c'est tout un monde qui disparaît avec ceux-là : ceux qui le portent encore un moment sur leurs épaules voûtées de titans. Violence du langage, jeté en imprécations contre tout ce qui veut leur mort : l'époque tout entière, l'administration, la vieillesse, le temps qui passe, les chiens, les gens, la vie, tout. (...) Ce film n'est pas un tombeau, et on aurait tort de n'y voir que la déploration d'un monde qui meurt, il est au contraire la pure célébration du mystère de son existence.

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Cannes 2017, jour 4 : Act up, Kristen Stewart et une vérité qui dérange

Jean-Michel Pignol - Il était une fois le cinéma
Publié le vendredi 18 août 2017

En Compétition, « 120 battements par minute » a chamboulé la Croisette. Retour sur terre pour l'ACID, dans les favelas italiens à La Quinzaine.

Une France qui se meurt

N'en déplaise à certains, la mondialisation heureuse ne concerne pas l'ensemble de nos concitoyens, bien au contraire. En témoigne notamment l'agriculture, qui ne cesse de comptabiliser ses victimes, broyées par le libéralisme économique. Dans Sans Adieu, Christophe Agou dresse le portrait de Colette, une paysanne qui n'entend pas baisser les bras. Un documentaire sans l'ombre d'un artifice, éclairé parfois à la simple lumière naturelle, révélant au grand jour le désolant dénuement de ces survivants. Fermes abandonnées et insalubres, corps courbés, visages ravinés : les portraits saisis par le réalisateur, photographe de profession, sont bruts voire brutaux. Nul doute que certains spectateurs, embarrassés, préfèreront baisser les yeux face à un tel témoignage. La vérité s' impose pourtant.

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Cannes 2017 : Interview B.O / Stuart Staples

Benoit Basirico - Cinézik
Publié le jeudi 25 mai 2017


Stuart Staples, leader de Tindersticks, retrouve Claire Denis sur Un beau soleil intérieur  (Quinzaine des réalisateurs 2017) avec Juliette Binoche en ville, tandis qu'il signe la musique du documentaire Sans adieu  (ACID 2017) sur une dame âgée à la campagne. Sans vidéo (sa pudeur le dissuade d'être filmé), il nous présente avec une grande générosité ces deux propositions musicales. 

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Cannes 2017 : « Sans adieu », la chronique truculente d’une fin de carrière paysanne

Jacques Mandelbaum - Le Monde
Publié le vendredi 20 octobre 2017

Sale et belle histoire que celle de ce documentaire, que l'on aime d'un amour inconditionnel. (...) Christophe Agou ramène la truculente et poétique chronique d'une fin de partie, pour ne pas parler trop crûment d'engloutissement pur et simple.

Disons, pour mettre les choses au clair, que Sans adieu peut être défini comme une version trash des canoniques Profils paysans, de Raymond Depardon. Le film puise plutôt dans la férocité ­surréelle de Terre sans pain (1932), de Luis Buñuel, et dans l'onirisme planant du Génie des alpages, du dessinateur F'murr.


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« Je ne pensais pas qu’on nous verrait au cinéma »

Blandine Baudier - Le Progrès
Publié le vendredi 20 octobre 2017

« Ça a pris beaucoup d'ampleur ce film ! Certains m'appellent la star. D'autres nous disent que l'on joue bien. Mais pour nous, ce n'est pas un rôle. On est comme d'habitude dans notre ferme. Je ne pensais même pas qu'on nous verrait un jour au cinéma. Au début, Christophe ne prenait que des photos », raconte Bernadette. Le film, elle le trouve « bien, mais poignant, car ça fait toujours mal de voir quand on nous enlève nos bêtes, surtout de la façon dont ils le font, sans paille ni sciure. »

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Cannes 2017 : Avec "Sans adieu", Christophe Agou fait l'éloge poignant d'un monde paysan qui s'éteint

Samuel Douhaire - Télérama
Publié le vendredi 19 mai 2017

Dans le Forez, la campagne où il vécut enfant, le photographe Christophe Agou filme le crépuscule des petites fermes d'autrefois et de leurs propriétaires désabusés. Une galerie de portraits présentée à l'ACID, d'une infinie proximité, pleine de tendresse et d'émotion.

Drôle d'expérience de découvrir un documentaire sur des vieux agriculteurs du Massif central à Cannes, tant la vie au cul des vaches chroniquée dans Sans adieu est aux antipodes de la frime sur la Croisette. Ce n'est pas la moindre des qualités de l'ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) que de rappeler que, à côté des paillettes et de l'usine à rêves, existe un autre monde, bien plus en phase avec le réel même s'il peut sembler anachronique.

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Sans adieu, ou le crépuscule du monde paysan

Laïla Saïdi - Le Journal des activités sociales de l'énergie
Publié le lundi 02 octobre 2017

(...) Collée au plus près des visages, des corps, donnant leur dimension dans les champs ou les pâturages, la caméra en révèle une grande humanité. Elle les accompagne dans leur résistance quotidienne face aux administrations, aux banques, à la vieillesse… à la vie qui passe tout simplement. Derrière la mauvaise humeur de Claudette, par exemple, transpire une force singulière. Et une infinie tendresse pour le réalisateur. Elle est réciproque. Au point de ne jamais se dire adieu pour mieux se revoir.

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Cannes 2017 : critique Sans adieu

Christophe Kantcheff - Politis
Publié le samedi 20 mai 2017

Comme Charles Laughton, Christophe Agou sera l'homme d'un seul film : il est mort à 45 ans, juste après avoir achevé le montage de Sans adieu. Cette référence à l'auteur de La Nuit du chasseur n'est pas de simple circonstance : Sans adieu, présenté par l'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), est un film absolument extraordinaire. On dit souvent du documentaire – de création, faut-il le préciser ? – qu'il révèle l'invisible, ce sur quoi les regards ne se portent plus, avec un point de vue affirmé. Tel est exactement Sans adieu, témoin d'un monde qui s'efface, même si celui-ci est profondément chargé d'existences, de souvenirs, d'humanité.

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« Sans adieu » : derniers vestiges du monde paysan d’antan

Mathieu Macheret - Le Monde
Publié le mercredi 25 octobre 2017

Le documentaire posthume du photographe Christophe Agou montre au plus près l'isolement de petits exploitants du Forez.

(...) A première vue, le film de Chris­tophe Agou s'inscrit dans une prolifique tradition documentaire ­consistant à recueillir les traces d'une paysannerie déclinante, et dont le modèle canonique serait Farrebique (1946), de Georges Rouquier (qui ressort simultanément en copie restaurée). Si prolifique, d'ailleurs, qu'elle a fini par virer au cliché. Pourtant, Sans adieu ne reprend pas à son compte ce motif de déploration mélancolique, mais lui substitue une forme de pessimisme actif et vigoureux. En effet, si Agou filme cette désolation rurale, c'est bel et bien com­me un théâtre de l'absurde, dont le tableau noir et désespéré n'exclut pas, bien au contraire, une forme d'humour vital.

(...) Un grand film, ce n'est peut-être que cela : la captation miraculeuse d'un geste inoubliable par lequel s'engouffrent tout le chaos et la discorde des émotions humaines.

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