[Le film] capte avec une certaine grâce ces moments suspendus où le changement opère par mouvements furtifs, sans que l'on y prenne garde. Comme si les réalisateurs avaient réussi à entrer dans le cocon où la chrysalide se prépare à devenir papillon. Ou comme s'ils guettaient sur l'horloge chaque poussée imperceptible de l'aiguille.

La ville de L.A. devient un personnage à part entière, qui dresse des obstacles sur leur route, les avale dans les entrailles du métro, ou leur offre une brève accalmie sur ses plages de rêve.

Ce vrai conte de fées inversé donc, mais moderne et tourné avec fougue, porte un regard juste sur une Amérique plus prompte à briser les les rêves qu'à les réaliser.

Short interview of Morgan Saylor about the parallels between her life and We, the Coyotes by Hanna Ladoul & Marco La Via :

The writer-directors might have made the journey from France, rather than road-tripping from Illinois like their characters, but with its in-the-moment focus on a 24-hour period, their story taps a vein of youthful possibility whose appeal is universal and timeless (...)

"Une curiosité indé sous influence", "un premier long-métrage influencé par Cassavetes".

Un film très attachant, dont il émane un charme puissant (...)

Une histoire remarquablement réaliste où chacun peut s'y reconnaître. Toute la culture est parti à la rencontre des deux réalisateurs franco-américains pour parler coyotes, liberté et réalisme à l'américaine ! (...)

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(...) La mise en scène privilégie les confrontations interindividuelles dans des scènes dialoguées finement écrites sous le digne patronage du cinéma de Cassavetes. Un bel hommage à tous les coyotes de tous les horizons, souvent relégués dans la marginalité d'un monde régi par le puritanisme hypocrite engoncé dans ses frustrations (...)

Marco La Via : "Heureusement que l'ACID existe pour des cinéastes comme nous car ils nous aident (...) Ils font un vrai travail d'accompagnement (...)"

Retrouvez l'entretien ici.