Willy 1er

Un film de Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier et Hugo P. Thomas

Willy 1er

Un film de Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma, Marielle Gautier et Hugo P. Thomas

France - 2016 - 82 min

À la mort de son frère jumeau, Willy, 50 ans, quitte pour la première fois ses parents pour s’installer dans le village voisin. « A Caudebec, j’irai. Un appartement, j’en aurai un. Des copains, j’en aurai. Et j’vous emmerde ! »  Inadapté, Willy part trouver sa place dans un monde qu’il ne connaît pas.

Avec :
Daniel Vannet , Noémie Lvovsky , Romain Léger , Eric Jacquet , Alexandre Jacques , Robert Follet et Geneviève Plet

Sorti le 19 octobre 2016

Sortie non communiquée

À propos de Willy 1er

Willy 1er, c'est l'histoire d'un monde où la cruauté des hommes semble avoir gagné la partie. Un monde où la vie suivrait inexorablement son sillon avec pour seul horizon la misère. Mais en réalité Willy 1er est l'histoire d'un roi solitaire, d'un homme qui s'oppose avec toute l'énergie de ses rêves à ce chemin tracé dont il refuse la triste vacuité. Face au poids du deuil, face au handicap qui suscite rejet et moquerie, Willy brandit inlassablement la force de ses désirs, envoyant balader tout ce qui se dresse sur son chemin.


Pour raconter ce parcours à la fois exemplaire et poétique, les quatre réalisateurs juxtaposent au réalisme un imaginaire sophistiqué. En mêlant les genres – burlesque et drame – et en mélangeant les références visuelles et musicales, ils parviennent à filmer au plus près l'épopée semée d'embûches de ce héros au corps imposant. Avec malice, ils réinventent une esthétique du drame social en même temps qu'ils bousculent nos regards de spectateurs parfois trop formatés.


Car, comme Willy, nous désirons, nous aimons et souffrons. Comme lui, nous devons dépasser l'abîme que représente la perte d'un proche, comme lui nous cherchons la force d'une amitié bienveillante. Retravaillant la trajectoire de nos vies rêvées face à la dure réalité, Willy 1er s'offre à nous comme un film généreux, touchant autant à l'intime qu'à ce que nous partageons.

Idir Serghine

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Cinéaste


Paroles de cinéastes

L'ACID à l'international, les bonnes nouvelles de début 2018

Pas moins de trois films soutenus par l'ACID font partie cette année de la sélection de MY FRENCH FILM FESTIVAL qui a lieu du 19 janvier au 19 février. Organisé par notre partenaire UniFrance, les films sont proposés aux internautes du monde entier et sous-titrés en 10 langues.

MY FRENCH FILM FESTIVAL a enregistré plus de 10 millions de vues dans le monde pour cette 8e édition, un nouveau record après les 6,7 millions de vues comptabilisées en 2017.

En compétition

AVANT LA FIN DE L'ETE de Maryam Goormaghtigh

SWAGGER d'Olivier Babinet

WILLY 1er de Marielle Gautier, Zoran et Ludovic Boukherma et Hugo P. Thomas


Les prix ont été remis le 19 février 2018 par Isabelle Giordano, directrice d'UniFrance, et le jury a choisi de récompenser WILLY 1er en lui attribuant une Mention Spéciale afin de saluer « la proposition artistique de ses réalisateurs ».


Par ailleurs, AVANT LA FIN DE L'ETE de Maryam Goormaghtigh fera partie de la 4e édition de YOUNG FRENCH CINEMA, qui rassemble un programme de films français contemporains sans distributeurs américains à destination des salles et universités américaines, ainsi que du réseau des Alliances Françaises. L'an passé SWAGGER d'Olivier Babinet avait été le titre phare de la sélection des 12 longs métrages, et Olivier Babinet avait effectué deux tournées aux États-Unis pour y accompagner son film. 


Merci à UniFrance pour son appui et son soutien aux films de l'ACID !

Actualité

À propos de Willy 1er

« A Caudebec, j'irai. Un appartement, j'en aurai un. Un scooter, j'en aurai un. Des copains, j'en aurai. Et je vous emmerde ! »
Il fallait donc un quatuor, soit huit mains, pour composer ce mantra et en faire tout un cinéma !? Bah oui, et ce n'est pas la seule originalité de ce film peu banal. A commencer par son personnage principal incarné par Daniel Vannet. Aussi authentique et direct que le King de Manchester dont il n'aura bientôt même plus à envier l'anglais (son apprentissage donne lieu à une scène savoureuse), ce Willy 1er est royal à plus d'un titre. Et pourtant, la vie n'a pas été particulièrement magnanime avec lui : un physique pas jojo et un triptyque tristement ordinaire, ruralité, pauvreté, illettrisme. Une humanité à la Dumont. Sans compter l'amputation de sa moitié à la moitié de sa vie et une crise d'ado à cinquante balais face à des darons pas tellement mieux lotis.
Mais Willy, et Daniel avant lui - parce qu'on est ici dans une fiction inspirée librement de sa vie -, refuse tout fatalisme et se forge lui-même sa providence. Le voilà suprême, grandiose, divin, sa vie entre ses mains. Il est héroïque, mais il ne nous vient pas de Krypton ou de je ne sais quelle planète Marvel. C'est vrai qu'il a un petit côté lunaire, pourtant c'est juste un être humain embarqué dans un OFNI comme on en croise beaucoup sous ACID et il nous rappelle que, si nous ne sommes tous que des terriens, nous sommes tous autant d'individualités, de spectateurs et acteurs de ce monde où nous ne faisons pas que figurer. Le formatage c'est bon pour les disquettes et il est vital que nos vies, nos films, nos salles s'éclairent sous plusieurs angles. Ça s'appelle la diversité et c'est un mot éclatant car, dans ses racines, il ne signifie pas que variété mais aussi divergence, opposition. Alors, oui, avec Willy, divergeons !

Gautier Labrusse

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