Artemio Benki nous a quittés. A l'ACID, nous l'avons rencontré par son film d'abord, SOLO, que nous avons aimé pour son intelligence sensible, la fragilité et la persévérance alliées ensemble. Puis nous avons rencontré Artemio en chair et en os à Cannes, dans une grande joie, le partage de cette émotion, de l'exigence qui lui avait donné vie. Artemio avait dansé toute la nuit (nous pensons aussi à sa monteuse et aux producteurs qui l'accompagnaient, avec la même joie, alors) ! Il va nous manquer.
SOLO nous reste, avec sa musique obstinée, sa tristesse et ses élans : une émotion vivante.
Nous pensons chaleureusement à son petit garçon, rencontré lors de la reprise ACID au Louxor, levant fièrement la main dans la salle après la projection de SOLO, ainsi qu'à la mère de celui-ci et à tous ses proches.
Les cinéastes et l'équipe de l'ACID
Publié le vendredi 17 avril 2020