Suite au communiqué commun du DIRE et du SDI, les cinéastes de l'ACID prennent position contre la tenue en salles de cinéma d'un « festival Netflix ».
Pourquoi 'Birth of a Nation' ? Parce que les films indépendants forment une nation. Nous sommes cernés par la nation du cinéma commercial comme les indigènes d'Amérique et d'autres pays sont cernés par le pouvoir dominant. Nous sommes invisibles, mais nous constituons une nation essentielle du cinéma. Nous sommes le cinéma.
Un film cri du cœur - rage et douceur mêlées - prenant pour sujet, à bras le corps, l'incommunicabilité entre pères et fils exacerbée dans les cultures méditerranéennes : honte affichée du fils, Selim, à parler à l'être le plus proche de lui, souffrance devant le mutisme du père qu'il va exorciser dans les bras d'un autre père, bien français celui-là, dans la prostitution.
À propos du film : Un fils
de Henri Herré et Christophe Loizillon
Et c'est un film qui demeure bien après l'avoir vu, par éclats, dont ce texte est un pâle reflet pour que vous ne ratiez pas la rencontre avec cette Madeleine unique.
À propos du film : 1999 Madeleine
de Anne Schneider
Tout commence sous des airs de comédie volcanique. Mais l'hystérie, pour une fois, est attachée à une figure masculine, et non féminine, comme le voudraient l'étymologie et les a priori.
À propos du film : Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête
de Amélie van Elmbt et Laurent Bécue-Renard
Le temps file et pourtant… il demeure tant que Dominique Cabrera se remémore, retient et collectionne avant que tout ne se désagrège - des semblants de petits riens du quotidien d'une famille aux ponctuations traumatiques qui balisent les passages d'une lignée ici-bas.
À propos du film : Grandir (Ô Heureux jours !)
de Marta Bergman, Hanna Ladoul, Marco La Via et Idir Serghine
Pour survivre, faut-il s'enfuir ? Creusant le sillon d'un cinéma indépendant américain soucieux de se confronter au réel, la jeune cinéaste Annabelle Attanasio met en récit le désir d'émancipation d'une adolescente.
À propos du film : Mickey and the Bear
Un cinéaste enfermé dans une cellule pendant dix jours, avec sept prisonniers. Bad Boys Cellule 425 est un film documentaire. C'est aussi une performance, celle de filmer des hommes avec une lourde contrainte temporelle et spatiale, sans effets, ni gélatine ; avec comme support d'écriture une caméra sous définie.
À propos du film : Bad Boys Cellule 425