Vladimir Perišić

Cinéaste

Après des études de réalisation à la Faculté des Arts dramatique de Belgrade et de littérature moderne à Paris VII, il est admis à la Fémis, en département réalisation. Son film de fin d’études, Dremano oko (2003), réalisé sous le parrainage de Chantal Akerman, est sélectionné à la Cinéfondation, au festival de Cannes. Ordinary people (2009), son premier long-métrage développé dans le cadre de la résidence de la Cinéfondation, est sélectionné à la Semaine de la critique à Cannes. En 2014, il participe au film collectif Les Ponts de Sarajevo avec Jean Luc Godard, Cristi Puiu, Serguei Loznitsa, Angela Schanelec. Le film est montré au festival de Cannes, hors compétition, en séance spéciale. Son deuxième long métrage Lost Country est en pré-production. Le projet a reçu le prix Arte Internationale au Berlin Coproduction Market en 2017. Il enseigne à la Faculté des Médias et de la Communication à Belgrade. Depuis 2010, il co-dirige le Festival du film d’Auteur de Belgrade.

Biographie

FILMS

  • 2019 - LOST COUNTRY - en cours 
  • 2014 - BRIDGES OF SARAJEVO - film collectif, coréalisé avec Jean-Luc Godard, Cristi Puiu, Sergei Loznitza, Angela Schanelec…
  • 2014 - OUR SHADOWS WILL - court métrage expérimental
  • 2009 - ORDINARY PEOPLE - long métrage
  • 2003 - DREMANO OKO - court métrage
  • 2002 - KILLHOUSE - court métrage
  • 2001 - REALITATSVERLUST - documentaire
  • 1996 - NOVEMBER - court métrage


ÉCRITS 

Editorial ACID Trip #1 Serbie

Comme une survivante d'un monde révolu avec lequel elle aurait dû disparaitre, une ouvrière au chômage erre dans une usine socialiste désaffecté. Un jeune cadre d'entreprise passe ses nuits dans les fêtes et ses jours à construire des ponts qui vont déconstruire les vies de milliers d'habitants.
Elle veut se donner la mort et lui veut sauver les apparences. Alors que tout les oppose - classe, sexe, âge - il ont une faille en commun : elle a perdu l'homme qu'elle a aimé, il a perdu l'amour de sa femme.

Requiem pour Madame J. de Bojan Vuletić et L'Humidité de Nikola Ljuca sont deux longs métrages qui questionnent les deux facettes de la nouvelle réalité serbe : les vaincus et les vainqueurs, les victimes et les maîtres de cette société de classe que les deux cinéastes regardent naître sur les ruines de l'utopie yougoslave.
Autour de ces deux films, une série de courts métrages, et autant de personnages, comme des variations sur le thème de l'exil, intérieur et extérieur. Pendant que ses parents divorcent, un garçon trimbale sa rage dans les rues d'une ville minière, autrefois prospère. Un voyage scolaire aux Etats-Unis cache une opération de changement de sexe. Deux migrants somaliens, comme deux résistants, attendent la nuit pour continuer leur voyage. Un vieille homme sourd entend ce que les hommes et les femmes autour de lui n'osent pas dire. Ils s'appellent Milica Tomović, Marko Grba Singh, Stefan Ivančić, Kosta Ristić, Vladimir Tagić…
Tel les vers du poème de José Marti que nous fait écouter un des films, ces cinéastes nous disent « J'ai deux patries : la Yougoslavie et la nuit ». Et c'est en sondant cette nuit post-yougoslave que le jeune cinéma serbe cherche à poser les prémices de son émancipation.

> Retrouvez les informations sur l'ACID Trip #1 ici

Filmographie

Ses écrits

A propos de Bad Bad Winter

Par Vladimir Perišić et Laurent Bécue-Renard
Paroles de cinéastes

Événements ACID

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Belgrade
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