Brothers of the Night

Un film de Patric Chiha

Brothers of the Night

Un film de Patric Chiha

Autriche - 2016 - 88 min

De frêles garçons le jour, des rois la nuit. Ils sont jeunes, roms et bulgares. Ils sont venus à Vienne en quête de liberté et d’argent facile. Ils vendent leurs corps comme si c’était tout ce qu’ils avaient. Seul les console, et parfois les réchauffe, le sentiment si rassurant d’appartenir à un groupe. Mais les nuits sont longues et imprévisibles.

Sorti le 08 février 2017

Sortie non communiquée

Extraits de presse

Critique : Brothers of the night

Félix Rehm - Artpress
Publié le mardi 07 février 2017

« L'amitié comme mode de vie », cette formule qui donne son titre à un entretien de Michel Foucault dans le Gai Pied décrit bien l'entreprise menée par Chiha. Alors que l'homosexualité, au cinéma comme ailleurs, est souvent cantonnée à deux types d'images, vicieuse ou proprette, son film est mu par l'ambition d'évoquer, tour à tour, l'affection, la tendresse, l'amitié, la fidélité, la camaraderie, le compagnonnage. Ces sentiments qui, selon le philosophe, permettent de former des alliances, des lignes de force imprévues, magnifiquement inquiétantes.

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Critique : Brothers of the night

Jeremie Marchetti - ChaosReigns
Publié le mardi 07 février 2017

Avec ses images sophistiquées, baignées de lumières roses et bleu, Brothers of the Night joue avec la représentation du réel, façonne à loisir toute une esthétique homosexuelle : Chiha le savait en investissant le quotidien de ces garçons à la sexualité fluide et insolente, qui ont mis la tendresse depuis longtemps au placard. Sur le fil du rasoir, ils raniment les spectres de Jean Genet, de James Bidgood (Pink Narcissus), de Rainer W. Fassbinder, de Kenneth Anger, de Pier Paolo Pasolini.

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Critique : Brothers of the night

Eline Grignard, Pauline de Raymond et Gabriel Bortzmeyer - Débordements
Publié le mardi 07 février 2017

Le film, laboratoire enchanté fait de décors clos et de couleurs fluos, permet alors d'observer sous vide (hors du monde) l'alchimie tribale et sa communauté mimétique. Chiha ne filme ces jeunes qu'en groupe, lorsqu'ils rivalisent d'esbroufe, s'échangent leurs rôles ou palabrent. Et il le fait avec les moyens détournés de la fiction. Son vrai domaine serait, plutôt que le sordide des vies pompées, le pays merveilleux que se racontent ces éphèbes insouciants. (…) Brothers of the Night relèverait, si l'on veut, du psychodocumentaire, qui arpente la couche fantasmagorique de l'existence.

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