Le film que les documentaristes Jean-Robert Viallet et Alice Odiot ont réalisé, après vingt-cinq jours de tournage en immersion totale, est une plongée saisissante et fascinante dans l'enfer des Baumettes.

Une expérience physique qui vaut mieux que toutes les thèses.

Des hommes laisse à voir des instants de vie. (...) Ce documentaire raconte le milieu carcéral à travers les yeux de ceux qui le vivent.

Pendant un mois, nous avons pu aller partout (…) Et ce que je découvre, c'est le chaos le plus total. J'ai tout de suite conscience que si nous revenons pour filmer, c'est cette sensation qu'il nous faudra transmettre et, en quelque sorte, métaboliser. (Alice Odiot)

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Des hommes est davantage film que documentaire. (...) Ce qui nous est montré, c'est la vie en général dans un lieu où les hommes sont privés de leur liberté, avec tout ce que cela entraîne comme horreurs, violences, mais aussi comme chaleur et humanité. Cette œuvre est un miroir, un témoignage, un fragment d'une réalité invisible et trop souvent livrée aux fantasmes. 

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Des hommes restera peut-être, si cette page de l'histoire se referme, comme un document de premier plan sur l'époque étrange de la prohibition en France.

Un documentaire sensible et fascinant.

Faire subsister un peu d'humanité dans un environnement qui n'en porte presque plus les traces, c'est la sauver tout entière, nous dit le film.

L'autre belle réussite tient dans la façon dont Des hommes parvient à saisir quelque chose de l'expérience carcérale qui dépasse la simple description d'un monde en autarcie.

Un film au plus près des détenus, de leur existence matérielle et de leur vie intérieure.

Un film bouleversant.

Des Hommes est une immersion saisissante dans un univers qui fascine et effraie.

Il s'agit (...) surtout d'une parenthèse enchantée.