CAITI BLUES 

Un film de Justine Harbonnier

CAITI BLUES 

Un film de Justine Harbonnier

France, Canada - 2023 - 84 min

Madrid, Nouveau-Mexique. Caiti Lord s’est exilée dans cette ancienne ville-fantôme, cernée par les montagnes, loin des strass de la Big City. Elle a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante.

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Caiti Lord has a beautiful voice that she plans to use to do more than sell cherry cocktails. As madness surges in the United States, in a most disturbing absurd manner, Caiti is overtaken by a growing sense of suffocation. So Caiti sings. The blues.  

EN SALLE

Sorti le 19 juillet 2023

En salle

À PROPOS DE CAITI BLUES

Caiti n'est pas une star. Elle n'est pas non plus très heureuse. Elle travaille dans un bar et anime une petite émission dans une radio de quartier de Madrid au Nouveau-Mexique. Mais Caiti a aussi une voix et une guitare, elle chante : “Je ne peux ni rester ni partir, j'ai seulement besoin de respirer.” 


Le film de Justine Harbonnier s'accroche à cette respiration, il la filme au plus près, il la raconte, il l'exalte. C'est cela la véritable musique du film. D'un souffle à l'autre, dans la tristesse ou dans la joie, le film construit peu à peu le portrait d'une jeune femme à la fois ordinaire et héroïque. Mais pas que. 


Car Caiti fait partie d'une communauté qui l'entoure et qui la porte, qui est elle-même reliée à une histoire, à une contre-culture, dans la mouvance post hippie. Cette histoire plus large, toujours vivante est celle d'un rêve américain dont il ne reste que de fragiles souvenirs. Un rêve à bout de souffle dont la voix de Caiti, lucide et mélancolique, témoigne pour mieux s'en libérer, loin des strass et des paillettes. Alors, au gré d'une parole qui se fait tantôt haïku ou cri du cœur, Caiti Blues s'attache à nous raconter avec élégance une certaine respiration du monde. Entre désillusions et espoirs. 


Théodora Barat, Patrice Chagnard et Idir Serghine, cinéastes de l'ACID


Caiti is not a star. She is not very happy either. She works in a bar and hosts a radio broadcast on a local station in the small town of Madrid, New Mexico. But Caiti has a voice and a guitar, and she sings : "I can't stay, nor go, I simply need to breathe".  


Justine Harbonnier's movie clings to Caiti's breathing, filming it, narrating it, exalting it. This is the real music of the film. From one breath to another, sometimes joy, sometimes sorrow, the movie progressively paints the portrait of a young woman who is both ordinary and heroic. But there is more to it.  


Because Caiti is part of a community that surrounds and supports her, and because that community itself is connected to the history of a post-hippie counter-culture. This history, which is much larger than Caiti's trajectory, is still alive. It's the story of a certain type of American Dream. And the only things that are left of it are frail memories. That dream is out of breath but Caiti's voice, lucid and melancholic, conveys it and at the same time breaks free from it, far from the glitz and glamour. Thus, following its protagonist's word, which sometimes turns into haikus and other times into cries from the heart, Caiti Blues focuses on elegantly telling us the way the world sometimes breathes. Somewhere between disillusionment and hope. 

 

 Théodora Barat, Patrice Chagnard et Idir Serghine, ACID filmmakers 
 

Théodora Barat

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Cinéaste


Patrice Chagnard

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Idir Serghine

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