ON APPELLE ÇA... LE PRINTEMPS de Hervé Le Roux
Fanfan quitte son copain Charles et pense pouvoir être hébergée par son amie Joss. Sauf que en ce moment, Joss abandonne le domicile conjugal. Fanfan et Joss n'ont plus qu'à aller frapper à la porte de Manu, la soeur de Fanfan qui les recueille jusqu'à ce que Mytch, le copain de Manu, ne mette tout le monde à la porte. Nos trois petits cochons poursuivent leur cavale, tandis que les trois grands méchants loups ont vite fait de se mettre en meute pour traquer leurs fuyardes.
Soutenu par l'ACID en 2000 - À regarder en VOD ici
LE DERNIER ÉTÉ DE LA BOYITA de Julia Solomonoff
L'été en Argentine, Jorgelina avait l'habitude de jouer avec sa sœur dans la « Boyita », la roulotte garée au fond du jardin. Mais cette année, tout est différent : ses parents se séparent et sa sœur, désormais adolescente, devient une étrangère pour elle. Alors Jorgelina part à la campagne en quête de Mario, le fils des paysans voisins. Ensemble, ils découvrent les mystères de leurs identités sexuelles. Un film sur l'éveil, une œuvre intimiste racontée à hauteur d'enfant.
Soutenu par l'ACID en 2009 - Les options VOD
UN PEU DE LECTURE...
« Nous voyons tellement de films glacés-glaçants, de films calculés, élaborés, de films parfaits, finis… De films morts… Que lorsque surgit un film vivant, une joie immense nous envahit et on se reprend à croire que le cinéma peut être aussi un geste d'amour envers le monde et envers lui-même ; et ça nous fait plaisir car le doute s'était installé. »
« Lulu est un film sur l'Entre deux dans lequel nous habitons tous. Où commence la mer ? Où finit la terre ? Où commence la femme ? Où finit l'homme ? Lulu nous fait éprouver le sentiment que chacun se trouve tantôt ici tantôt là, que chacun est l'Autre. Lulu bouleverse le « Mythe de l'autre côté » comme l'écrit Claudio Magris et nous dit qu'il n'y a pas dans ce bouleversement matière à s'angoisser, qu'il ne faut pas avoir peur, parce que c'est notre condition même et que cela ouvre une infinité de possibilités. Tout cela étant dit avec une évidence du plan qui se suffit à lui-même pour peu qu'on veuille y croire. Et on se laisse emporter jusqu'au moment où Jean Henri devient si léger (je vous le jure ) qu'il monte au ciel. Pour de vrai : Les retrouvailles amoureuses de Lulu et John sort filmées du point de vue… D'un ange. Lulu est un film contre tout ceux qui savent ce que c'est la vie, contre tout ceux qui savent ce que c'est le cinéma, contre tous les « crétins vaniteux » dont parle Monsieur Jean Pierre Kalfon avec sa si belle voix. L'amour de Jean-Henri pour les hommes (et/ou les femmes ) et pour le cinéma n'a pas été entamé par les méchantes choses que la vie réserve à chacun d'entre nous. Il nous livre un film de jeune homme, avec toutes les magnifiques hésitations des premiers films. J'en suis jaloux. »
Le cinéaste de l'ACID Robert Guédiguian à propos de LULU de Jean-Henri Roger
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Morceau entendu dans VIF-ARGENT de Stéphane Batut
Et pour celles et ceux qui sont plutôt team podcasts ; on vous propose de réécouter le cinéaste Diego Governatori dans Par les temps qui courent, l'émission de Marie Richeux sur France Culture : « L'ENJEU DU FILM EST DE SAISIR L'INSAISISSABLE »
RAPPEL
Plus qu'une semaine avant la fin de l'appel à candidatures pour participer au Coup de coeur des jeunes ACID - France Culture !
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Qui s'est mis à espionner ses voisin-e-s ?
(image tirée de L'ANGLE MORT, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic - ACID Cannes 2019)