On appelle ça... le printemps

Un film de Hervé Le Roux

On appelle ça... le printemps

Un film de Hervé Le Roux

France - 2000 - 107 min

Vous connaissez l'histoire des trois petits cochons qui vont chercher refuge de maison en maison ? Eh bien, ça commence un peu comme ça. Fanfan quitte son copain (Charles) et pense pouvoir être hébergée par son amie, Joss. Sauf qu'en ce moment, Joss abandonne le domicile conjugal (son mari, Paul et sa fille, Lise). Fanfan et Joss n'ont plus qu'à aller frapper à la porte de Manu (la soeur de Fanfan) qui les recueille jusqu'à ce que... Mytch (le copain de Manu) ne mette tout le monde à la porte. Nos trois petits cochons (Fanfan, Joss et Manu) poursuivent de conserve leur cavale, tandis que les trois grands méchants loups (Charles, Paul et Mytch) ont vite fait de se mettre en meute pou traquer leurs fuyardes. Nous croiserons au passage deux amants, bientôt complices des filles dans la mini guerre des sexes qui va s'embraser. Comme on sait qu'on peut faire à peu près tout ce qu'on veut aux grands méchants loups, pour peu qu'on y mette un tout petit peu de "{bonne volonté}"... cela devrait se terminer comme une comédie.

Avec :
Maryse Cupaiolo , Marie Matheron , Bernard Ballet , Pierre Berriau , Michel Bonpoil et Marilyne Canto

Sorti le 21 mars 2001

Sortie non communiquée

À propos de On appelle ça... le printemps

Un film que l'on apprécie tant par son histoire que par sa comédie burlesque. Inutile de vous dire oh combien il est difficile d'exécuter une figure aussi périlleuse que le burlesque. Dans ce film, Hervé Le Roux nous entraîne, comme ses trois protagonistes, dans une aventure aussi drôle que touchante. On rit, on s'attache aux personnages et c'est bien là l'essentiel. Et que demande le peuple lorsqu'il sort de la salle « Bon, où est-ce qu'on peut manger maintenant ? » Mais ce film, sous un air de comédie, peut se lire comme un film initiatique. Trois femmes qui décident de faire une parenthèse dans leur vie de couple. De vivre leur liberté, leurs désirs, leurs amours. L'envie de rompre avec le quotidien, l'habitude. Chercher ailleurs ce que l'on ne trouve pas à l'intérieur. Mais au bout du compte, l'extérieur nous ramène toujours au centre de nous-mêmes avec cette question fatale : est-ce qu'on ne devrait pas changer soi avant de vouloir changer sa vie ou celui qui la partage.

Djamel Ouahab

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Cinéaste


Paroles de cinéastes

There is a light that never goes out - News #4

Le 9 avril 2020

PROPOSITIONS VOD COLLECTION PRINTEMPS - ÉTÉ

ON APPELLE ÇA... LE PRINTEMPS de Hervé Le Roux


Fanfan quitte son copain Charles et pense pouvoir être hébergée par son amie Joss. Sauf que en ce moment, Joss abandonne le domicile conjugal. Fanfan et Joss n'ont plus qu'à aller frapper à la porte de Manu, la soeur de Fanfan qui les recueille jusqu'à ce que Mytch, le copain de Manu, ne mette tout le monde à la porte. Nos trois petits cochons poursuivent leur cavale, tandis que les trois grands méchants loups ont vite fait de se mettre en meute pour traquer leurs fuyardes.


Soutenu par l'ACID en 2000 - À regarder en VOD ici


LE DERNIER ÉTÉ DE LA BOYITA de Julia Solomonoff


L'été en Argentine, Jorgelina avait l'habitude de jouer avec sa sœur dans la « Boyita », la roulotte garée au fond du jardin. Mais cette année, tout est différent : ses parents se séparent et sa sœur, désormais adolescente, devient une étrangère pour elle. Alors Jorgelina part à la campagne en quête de Mario, le fils des paysans voisins. Ensemble, ils découvrent les mystères de leurs identités sexuelles. Un film sur l'éveil, une œuvre intimiste racontée à hauteur d'enfant.


Soutenu par l'ACID en 2009 - Les options VOD


UN PEU DE LECTURE...


« Nous voyons tellement de films glacés-glaçants, de films calculés, élaborés, de films parfaits, finis… De films morts… Que lorsque surgit un film vivant, une joie immense nous envahit et on se reprend à croire que le cinéma peut être aussi un geste d'amour envers le monde et envers lui-même ; et ça nous fait plaisir car le doute s'était installé. »



« Lulu est un film sur l'Entre deux dans lequel nous habitons tous. Où commence la mer ? Où finit la terre ? Où commence la femme ? Où finit l'homme ? Lulu nous fait éprouver le sentiment que chacun se trouve tantôt ici tantôt là, que chacun est l'Autre. Lulu bouleverse le « Mythe de l'autre côté » comme l'écrit Claudio Magris et nous dit qu'il n'y a pas dans ce bouleversement matière à s'angoisser, qu'il ne faut pas avoir peur, parce que c'est notre condition même et que cela ouvre une infinité de possibilités. Tout cela étant dit avec une évidence du plan qui se suffit à lui-même pour peu qu'on veuille y croire. Et on se laisse emporter jusqu'au moment où Jean Henri devient si léger (je vous le jure ) qu'il monte au ciel. Pour de vrai : Les retrouvailles amoureuses de Lulu et John sort filmées du point de vue… D'un ange. Lulu est un film contre tout ceux qui savent ce que c'est la vie, contre tout ceux qui savent ce que c'est le cinéma, contre tous les « crétins vaniteux » dont parle Monsieur Jean Pierre Kalfon avec sa si belle voix. L'amour de Jean-Henri pour les hommes (et/ou les femmes ) et pour le cinéma n'a pas été entamé par les méchantes choses que la vie réserve à chacun d'entre nous. Il nous livre un film de jeune homme, avec toutes les magnifiques hésitations des premiers films. J'en suis jaloux. »


Le cinéaste de l'ACID Robert Guédiguian à propos de LULU de Jean-Henri Roger


> Lire l'intégralité du texte ici <


...ET DE LA MUSIQUE

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Morceau entendu dans VIF-ARGENT de Stéphane Batut


Et pour celles et ceux qui sont plutôt team podcasts ; on vous propose de réécouter le cinéaste Diego Governatori dans Par les temps qui courent, l'émission de Marie Richeux sur France Culture : « L'ENJEU DU FILM EST DE SAISIR L'INSAISISSABLE »


RAPPEL

Plus qu'une semaine avant la fin de l'appel à candidatures pour participer au Coup de coeur des jeunes ACID - France Culture !


> Plus d'infos ici <


ET POUR FINIR, LE PLEIN D'AUTRES PROPOSITIONS CINÉPHILES


  • Les cinémas de l'Hexagone continuent de se mobiliser pour proposer des films (notamment sur La Toile) et conserver le lien avec tous leurs publics. Citons cette semaine, entre autres :

    - La Ferme du Buisson (Noisiel), qui a mis en place une programmation à la maison, via newsletter & réseaux sociaux : La Ferme coconfinée. En partenariat avec l'Agence du Court et le Réca, 4 courts métrages (2 adultes & 2 jeune public) sont à découvrir chaque semaine, ainsi qu'un feuilleton dessiné et des tutos inattendus.

    - La Baleine à Marseille, dont nous vous parlions déjà les semaines précédentes, et qui organise ce dimanche 12 avril à 18h une rencontre avec les cinéastes de l'ACID Alice Odiot et Jean-Robert Viallet pour leur film DES HOMMES. Rendez-vous sur Zoom.

    - Le Club à Douarnenez & l'Association La Toile d'Essai ont déplacé leur défi "kino" en ligne : le Kinoconfiné. Chaque semaine, un nouveau thème et le challenge de réaliser un court-métrage de 3minutes en 48h. Nouveaux films à découvrir les vendredis soirs ici.

  • Autre proposition ludique ; un quizz cinéma animé sur Facebook par Cannes Université.

  • SAC LA MORT d'Emmanuel Parraud, programmé à l'ACID Cannes 2016 puis soutenu à sa sortie, est actuellement disponible sur deux plateformes VOD, ici et .

  • La 26ème édition du Festival national du film d'animation a démarré en ligne sur UniversCiné.

  • Le GREC propose une séance de 4 films en ligne chaque semaine. Aujourd'hui, « Au coin de la rue » , après une première semaine sur le sport et avant « Depuis ma fenêtre » et « Bain de foule et besoin de fête »... L'esprit du temps.

  • Chaque mercredi à 15h, le Centre Pompidou partage un film de leur collection, à la croisée des avant-gardes, du cinéma expérimental, du documentaire et du film d'artiste. Après Les Mains négatives (1979) de Marguerite Duras ; découvrez La Première partie du roi Henri IV de double V Shakespeare : une analogie (1972) de Joëlle de la Casinière.

  • Et l'article pour finir : Yes we Cannes ? Coronavirus : les festivals de cinéma cherchent une issue ; à lire sur Le Monde.


Qui s'est mis à espionner ses voisin-e-s ?

(image tirée de L'ANGLE MORT, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic - ACID Cannes 2019)

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