Cannes 2003

Quand tu montres ton film pour la première fois, tu n'en mènes pas large.
J'ai fait un cauchemar la nuit précédente : les spectateurs avaient lu les textes de Frédéric [Videau] et de Robert [Guédiguian] et disaient que c'était une escroquerie, le film étant beaucoup moins bien que les textes.
Heureusement, le matin, dès que tu rentres dans la caverne d'Ali Baba de l'ACID, les sourires des ACID girls ravissent l'esprit et la présence des autres réalisateurs te donne du courage. Frédéric prend les choses en main et d'un coup tu te dis que la solidarité entre cinéastes n'est pas un vain mot. En plus, à la Bocca il y a même des gens qui aiment le film, cela va mieux.
Retour à la cave.
C'est formidable de sentir que tout le monde est heureux, que cela se passe bien. Génial ! on n'est pas seul au monde et la générosité parfume la cave de l'ACID. Le soir, les filles arboraient toutes un tee-shirt « Lulu » : de quoi désangoisser le moins sûr de lui.
Merci à vous.


Jean-Henri Roger, cinéaste, membre de l'ACID


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