Le 30 avril 2020
Chères toutes, chers tous,
« Et que l'on estime perdue toute journée où l'on aura pas dansé au moins une fois ».
Ainsi parlait Nietzsche, et nous vous proposons aujourd'hui de suivre cet adage avec deux comédies musicales (et politiques) pour enchanter les lieux devenus notre seul horizon depuis sept semaines.
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Les cinéastes et l'équipe de l'ACID
JEANNE ET LE GARÇON FORMIDABLE de Jacques Martineau & Olivier Ducastel
Jeanne est une belle jeune femme toujours pressée qui a beaucoup d'amants. Par hasard, elle rencontre Olivier : c'est le grand Amour qu'elle recherchait... Olivier, séropositif, disparaît volontairement de la vie de Jeanne au moment où sa maladie se déclare. Elle tente en vain de retrouver sa trace. Un jour, Jeanne apprend qu'Olivier est mort, mais la vie continue.
Soutenu par l'ACID en 1997 - Les options VOD
L'USINE DE RIEN de Pedro Pinho
Une nuit, des travailleurs surprennent la direction en train de vider leur usine de ses machines. Ils comprennent qu'elle est en cours de démantèlement et qu'ils vont bientôt être licenciés. Pour empêcher la délocalisation de la production, ils décident d'occuper les lieux. À leur grande surprise, la direction se volatilise laissant au collectif toute la place pour imaginer de nouvelles façons de travailler dans un système où la crise est devenue le modèle de gouvernement dominant.
Soutenu par l'ACID en 2017 - A voir en VOD sur Universciné
« Certains films nous plombent, d'autres nous allègent. Les premiers ferment le monde, cadrent la vie pour mieux la séquestrer et lui couper les ailes, d'autres ouvrent grand le champ, élargissent notre regard, lui offrent un nouvel horizon. Et ce paysage lointain, par la grâce de la mise en scène, l'élégance du propos, en un mot un sens de la beauté, nous semble toujours avoir été proche. Tel un ami qui nous souffle l'espoir. »
« Le Monde vivant est de ceux-là, c'est donc un film rare. Oui, il repousse les frontières. Il impose son style, son écriture. Plan après plan, il désarme les sceptiques, il fait taire le nihilisme ambiant. De son silence, de sa rigueur, de sa folie, naît un chant d'amour. Il faudrait être imbécile pour ne pas l'écouter.
[...]
Renaître, c'est être vivant, deux fois vivant : un pied dans le monde visible, un autre dans le monde invisible. Voir, c'est faire exister le plan, et le hors-plan. Écouter, c'est entendre aussi l'indicible. Dans Le Monde vivant, on voit double et on rit aussi aux éclats. Eugène Green montre un humour radical, saisissant, jouant de l'anachronisme et d'effets de décalage ravageurs. Aujourd'hui, ce film nous vient comme un don. Il est un encouragement au bonheur de filmer et à la résistance face aux puissances des faux. »
> Lire l'intégralité du texte de Pierre Schoeller ici <
Thomas & Thomas - MINIZZA
Bande originale du film LE VOYAGE AU GROENLAND, Sébastien Betbeder
Et en podcast, on vous propose de réécouter le cinéaste Matan Yair à propos de son film LES DESTINÉES D'ASHER dans l'émission de Marie Richeux, Par les temps qui courent : "Même dans un film, la littérature devient importante, quand il se passe quelque chose de dramatique".
Qui d'autre sur Zoom en pyjama ?
(Images tirées de LE CIEL ÉTOILÉ AU DESSUS DE MA TÊTE, Ian Klipper - Programmé à l'ACID Cannes 2017)
> Contenu à retrouver également sur les sites de nos partenaires Mediapart et Télérama <
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