Cinéastes de l'ACID
En 2017, l'ACID est parvenue à prouver, encore et encore, que des films souvent considérés « hors marché » pouvaient rencontrer un large public, émouvoir, surprendre, interpeller. Dans sa juste continuité, 2018 s'annonce comme une année nécessairement combative et créative. Les cinéastes de l'association, forts de leurs engagements, de leurs regards, de leurs expériences auprès des publics, imaginent un réenchantement du rapport aux salles et aux spectateurs par des liens plus solidaires et rapprochés, avec notamment des expériences de programmation partagées.
Afin de servir au mieux notre projet, l'équipe de l'ACID se réorganise !
Afin d'étoffer le pôle programmation-accompagnement, composé de Emmanuelle Lacalm (programmation@lacid.org), Amaury Augé (festivals@lacid.org) et Karin Ramette (publics@lacid.org), deux services civiques ont rejoint l'association en décembre et se partagent la France en deux : Margot Merzouk (mediation.nord@lacid.org) et Apolline Diaz (mediation.sud@lacid.org)
D'autres mouvements dans l'équipe marquent ce début d'année. Simon Lehingue, parti pour diriger le cinéma Jacques Tati de Saint-Nazaire, sera remplacé courant janvier par Pauline Ginot (dg.adjoint@lacid.org). Et Lucie Detrain, la nouvelle chargée de communication (communication@lacid.org) arrivera en février au poste de Noémie Billet qui, après plusieurs belles années à l'ACID, partira sillonner les routes de France. A noter également des changements d'adresse e-mails pour Fabienne Hanclot (dg@lacid.org) et Marie-Ange Estrada (comptabilite@lacid.org)
Les cinéastes et l'équipe de l'ACID vous souhaitent une belle année 2018 et, une fois n'est pas coutume, nous laissons Jean-Michel Frodon clore cette introduction de janvier...
« Jorge Luis Borges disait qu'on devrait écrire sur la couverture des livres côte à côte le nom de l'écrivain et celui de lecteur, puisqu'un livre n'existe que par la rencontre de ces deux personnes. Cette année, il aura manqué le nom des spectateurs sur l'affiche de beaucoup, beaucoup de films.
On dira que ça a toujours été le cas, qu'il y a toujours eu des œuvres restées injustement dans l'ombre ? Assurément. Mais le phénomène va s'aggravant, quand le cinéma est sans doute plus prolifique que jamais, sur le plan artistique et en termes de diversité, mais quand le marché est, lui, de plus en plus concentré.
On dira, aussi, qu'il existe aujourd'hui d'autres manières de voir les films, sur Internet ou en DVD. C'est tout aussi vrai. Mais il reste que c'est la salle qui acte l'existence d'un film comme film, et pratiquement toujours détermine son sort aussi sur les autres modes de circulation. »
Jean-Michel Frodon, Slate - 31/12/2017
Cinéastes de l'ACID
Publié le mercredi 10 janvier 2018
Jean-Michel Frodon
journaliste