Le 23 avril 2020
Chères toutes, chers tous,
Alors que touche presque à sa fin la sixième semaine de confinement, nous continuons de penser à vous ; en témoignent ces nouvelles idées d'évasion par le cinéma.
N'hésitez pas à nous envoyer vos suggestions pour compléter ces lettres avec nous. Et à nous suivre sur Facebook, Instagram, Twitter...
Les cinéastes et l'équipe de l'ACID
LA JEUNE FILLE SANS MAINS de Sébastien Laudenbach
En des temps difficiles, un meunier vend sa fille au Diable. Protégée par sa pureté, elle lui échappe mais est privée de ses mains. Cheminant loin de sa famille, elle rencontre la déesse de l'eau, un doux jardinier et le prince en son château. Un long périple vers la lumière…
Programmé à l'ACID Cannes 2016 puis soutenu à sa sortie - Les options VOD
PSICONAUTAS de Alberto Vázquez et Pedro Rivero
Sur une île ravagée par un désastre écologique, deux adolescents ont décidé de fuir leur entourage et leur quotidien : l'étrange Birdboy en se coupant du monde et en affrontant ses démons intérieurs, la téméraire Dinky en préparant un voyage dangereux, avec l'espoir secret que Birdboy l'accompagne.
Soutenu par l'ACID en 2017 - Les options VOD
UN PEU DE LECTURE...
« ll y a des films qui sont des ponts entre deux mondes. Des films où les morts et les vivants communiquent. Il y a un cinéma qui rend possible ces liens mystérieux. »
« Nouk entre dans un lac glacé, Samuel la sauve. C'est ainsi que nous avançons dans le récit de La Fille et le fleuve et c'est une histoire d'amour qui devient soudain possible. Le temps passe, Nouk a besoin de Samuel, mais Samuel n'est plus certain de son attachement envers celle qu'il a empêchée de rejoindre l'autre rive. Alors, quand le destin décide de frapper le jeune homme et que la séparation a lieu, « être ensemble » devient pour Nouk une question de vie ou de mort. Mais la mort est une administration ; elle a ses failles ; c'est heureux ! La vie aussi a ses failles ; la vie est pleine d'interférences ! Commence alors le beau pari du film d'Aurélia Georges et pour le relever, nous entrons en territoire de cinéma ami ; un cinéma qui n'a pas peur du poétique, qui ose le fantastique. On pense à Kyoshi Kurosawa ou à Kore-Eda (et à son merveilleux After Life), mais aussi à Jean-Claude Biette et cette double proximité nous enchante parce qu'elle est inattendue et audacieuse. Comme l'est cette rencontre - du côté des vivants -, avec ce dandy « mods » assis sur le rebord d'un pont, en transit entre Bagnolet et le Pays des Morts. Ou celle - du côté des morts -, avec Mileva Einstein qui n'a pas sa langue dans la poche lorsqu'elle parle d'Albert. Il y a des films comme La Fille et le fleuve qui sont des poèmes précieux. Ils sont de plus en plus rares et c'est ce qui les rend indispensables. »
...ET DE LA MUSIQUE
Martín Perino au piano
En hommage à Artemio Benki, réalisateur de SOLO, qui nous a quittés la semaine dernière.
Et pour celles et ceux qui sont plutôt team podcasts ; on vous propose de réécouter l'émission Plan Large sur le cinéma de Mai 68 avec Richard Copans, cinéaste et chef opérateur, membre dans les années 1970 du collectif Cinélutte, et producteur notamment du film REPRISE d'Hervé Le Roux : "Filmer en mai, et après".
ET POUR FINIR, LE PLEIN D'AUTRES PROPOSITIONS CINÉPHILES
En espérant que ça s'achève bientôt !
(images tirées de TOMBÉ DU CIEL, Wissam Charaf - Programmé à l'ACID Cannes 2016)
> Contenu à retrouver également sur les sites de nos partenaires Mediapart et Télérama <
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Publié le jeudi 23 avril 2020