Charles Castella est né à Marseille. Ça commence par une enfance ensoleillée avec la Méditerranée et ses promesses d’aventures. Vers l’âge de trois ans, par une après-midi étouffante, il découvre qu’il sait dessiner. Il adopte les crayons, s’en fait des amis. Il aime observer les lignes, les contours, longtemps, comprendre les jeux de lumière et les ombres, les tracer pour que ça ne se perde pas. Plus tard, une caméra super-huit offerte par son père prolonge cette idée. Au début des années 80, « il monte » à Paris et entre à l’École des Arts Décoratifs. Le dessin toujours et le tournage d’un film de fin d’études à Marseille avec son oncle, l’ogre de son enfance, et quelques amis qui ne l’abandonneront plus.
« Une rencontre », second film court d’après Emmanuel Bove, l’envoie dans un festival où il rencontre Alice, justement. Ils voyagent ensemble. Après leur retour de Mongolie, ils ne se quitteront plus.
Charles Castella écrit des scénarios, des articles sur le cinéma, tourne et dessine toujours. Il aime les comédies, celles qui sont des tragédies inachevées (comme « Elle et Lui »). Avec la naissance de son fils, commencent les livres pour enfants. Une façon de faire de petits films sur papier.
Et si la vie, la littérature, le dessin et le cinéma n’étaient qu’une seule et même chose ?