de Cinéastes de l'ACID
Aujourd'hui, en France, il y a 5280 écrans, quand en 1993 il y en avait 4272 : soit 1008 écrans de plus en 10 ans. Cela devrait être une bonne nouvelle pour le cinéma. Et bien non ! Ne soyons pas dupes : ces écrans n'ont pas pour vocation d'offrir plus de diversité !
En mars 1993, sortait "Parfois trop d'amour", le premier film à bénéficier du soutien de l'ACID dés avant sa sortie.
À propos du film : Parfois trop d'amour
Dans les années soixante-dix, de grands films « scandaleux » étaient financés et vus par un large public, souvenons-nous de « La grande bouffe », des « Valseuses », de « L’empire des sens ». Il est à peu près certain que de tels films ne pourraient pas exister aujourd’hui : trop libres, pas assez comiques, les héros meurent à la fin.
Le cinéma indépendant vivra malgré tout, envers et contre tout, parce que toujours il y aura des voleurs de pellicule, des détourneurs de caméra, des salles non rentables squattées par des associations de réfractaires.
Je me souviens avoir comparé l'ACID à un stand des droits de l'homme installé en plein village olympique des jeux de Berlin de 1938.
À propos du film : La Vie intermédiaire
Depuis la création de l'Agence du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion, partout où elle est présente, se pose la question du "i" de Acid. En quoi sommes nous "indépendants", de qui, de quoi, qu'est-ce que le cinéma indépendant ?
de Cinéastes de l'ACID
Devons-nous tous voir les mêmes films? Depuis quelques mois, le cinéma français traverse une crise grave. Un point essentiel est pourtant resté dans l'ombre: l'accès des films aux salles.
de Cinéastes de l'ACID
La diffusion ce samedi 20 mars en direct, en numérique et en 3D d’un match de rugby dans des salles de cinéma, fut-ce France-Angleterre, le fameux « crunch » qui a abouti - et nous nous en réjouissons- à la conquête d’un neuvième Grand Chelem par le Quinze de France, est une très mauvaise nouvelle pour le cinéma.
En face de notre désir de faire des films, nous prenons conscience qu'il existe un public qui a envie de voir nos films. L'espoir paraît immense. On voit la possibilité de continuer à réaliser les films dont nous rêvons.