La Bataille de Solférino

Un film de Justine Triet

La Bataille de Solférino

Un film de Justine Triet

France - 2013 - 94 min

6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, l'ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incrust', avocat misanthrope, France coupée en deux : c’est dimanche, tout s'emmêle, rien ne va plus !





May 6, 2012 : Cable news reporter Laetitia is covering the French presidential elections, while Vincent, her ex-husband, demands to see his two young daughters. It’s a manic Sunday in Paris : two agitated girls, a frazzled babysitter, a needy new boyfriend, a grumpy lawyer and France cut in half !






Avec :
Laetitia Dosch , Vincent Macaigne , Arthur Harari , Virgil Vernier , Marc-Antoine Vaugeois et Emilie Brisavoine

EN SALLE

Sorti le 04 octobre 2023

En salle

À propos de La Bataille de Solférino

On n'entre pas dans ce récit, on y est embarqué, on est jeté dedans. On est dans un appartement parisien, collé à des personnages, un beau matin déjà survolté. C'est que c'est un jour pas comme les autres dans la capitale, et il y a un monde fou. L'étau humain du coup se resserre autour des protagonistes qui sont très vite en zone rouge. En fait, c'est pas grand chose si l'on prend un peu de recul, si on s'élève, si on respire plus calmement. Mais rien à faire, la tension monte, le rythme s'accélère, la bataille fait bientôt rage dans un décor urbain des grand jours. Avec une impressionnante maîtrise du cadre et un sens précis de la mise en scène, Justine Triet va nous faire suivre de tout près un mini drame humain. Accrochée à son propos pour ne pas le perdre dans cette foule de la rue de Solférino, la jeune réalisatrice nous livre un film touchant, intime et juste sur notre condition d'animal social.

Jérôme Le Maire

 - 

Cinéaste


Paroles de cinéastes

À propos de La Bataille de Solférino

La Bataille de Solférino réussit l'étonnante performance d'avoir su conjuguer avec un brio époustouflant l'histoire intime d'un microcosme familial perturbé et le macrocosme national pris dans un moment de fulgurance incroyable où la foule se presse dans l'attente de la décision qui va modifier (?) l'avenir de tous. C'est survolté, on en a plein les mirettes, c'est précis, très bien écrit et pourtant ça a l'air improvisé, ça s'enchaine à une vitesse folle, ça vous bouscule ça vous emporte, ça décape... Impossible de rester passif et tranquille dans son fauteuil, on brûle d'intervenir, on a envie d'interpeller les personnages. C'est une plongée dans l'air du temps, qui nous concerne et ne fait de cadeau à personne mais, même ironique et mordante, garde une forme de bienveillance qui n'écrase aucun des personnages : tout insupportables que peuvent sembler certains, il y a toujours ce petit goût de tolérance qui laisse entrevoir que toutes les évolutions sont encore possibles. La situation est grave, comme dit l'autre, mais finalement peut-être pas si désespérée... Les gamins du film ont leur part dans la réussite de l'ambiance, emportés dans le tourbillon d'événements qui les énerve, les fait brailler, ils sont l'annonce de développements futurs, craquants, émouvants, justes … bref ! On a adoré La Bataille de Solférino, qui n'a rien à voir avec la victoire de l'armée française en 1859 sous la houlette de Napoléon III, mais se situe le 6 mai 2012, au moment où la France entière retient son souffle dans l'attente du résultat des élections : les Français vont ils filer un deuxième mandat à Sarko ? … ou opter pour « le changement c'est maintenant » ?

(...)

Justine Triet parvient à trouver le bon ton, le bon dosage et construit une histoire – dans laquelle beaucoup de couples qui partent en brioche se reconnaitront – parfaitement drôle, mais qui n'occulte rien des difficultés relationnelles, de la position des enfants, de l'influence de l'Histoire sur nos vies... jusqu'à ce que l'orage passe et que l'épuisement ait raison des antagonismes... pour un temps au moins. Les images de foule sont tout simplement exceptionnelles, captées par sept caméras différentes, placées autour du siège du PS mais aussi dans le coin de celui de l'UMP, les interventions réelles de militants se croisant avec celles des comédiens... au point qu'on ne sait plus parfois faire la part du réel et de l'imaginé : le film fond la politique dans la réalité quotidienne et la réalité quotidienne dans la politique. Un superbe moment de cinéma qui n'a pas fini de vous faire causer...


La Gazette des cinémas UTOPIA - septembre 2013

Paroles de programmateurs

À propos de La Bataille de Solférino

Je n'entends plus ton cœur battre...  

Du sang neuf ! Enfin une nouvelle génération de cinéastes qui nous donne à voir le monde d'une manière nouvelle et radicale. Fini le ronron du cinéma d'auteur propre sur lui et certainement coté en bourse. Justine Triet a la " Fureur de vivre" des sentiments amoureux et politiques. Un couple banal qui se déchire, une bataille électorale à gagner… Qui sortira victorieux dans ce couple qu'elle filme brillamment comme dans les plus grands films de l'ami Cassavetes ? La Bataille de Solférino est fait pour réveiller les programmateurs de notre sommeil et du train-train du bon vieux cinoche art et essai des familles. Vive la bataille et les batailles ? Elles sont sanglantes mais parfois salutaires...

Jean-Marc Delacruz

 - 

Programmateur


L'Omnia République Rouen
Paroles de programmateurs

We Can Work it Out - News #5

Le 16 avril 2020


C'est avec une immense tristesse que nous vous annoncions hier l'annulation de l'édition 2020 de l'ACID Cannes. Tous les films qui nous ont été proposés continuent d'être visionnés par les treize cinéastes programmateurs et au fil des jours, s'adaptant aux évolutions et aux annonces sanitaires, nous pensons ce que pourra être une autre façon cette année de labelliser, promouvoir, soutenir les films sur lesquels les cinéastes ont des coups de cœur.

Mais l'ACID n'est pas que Cannes.

Nous travaillons aussi tout au long de l'année pour programmer et accompagner le cinéma indépendant aux quatre coins de France et à l'international lors de rencontres entre cinéastes et équipes de films.

Quand les salles de cinéma rouvriront, nous aurons ainsi le plaisir d'accompagner les sorties des très beaux EVA EN AOÛT de Jonás Trueba, 143, RUE DU DESERT d'Hassen Ferhani, MAUDIT ! d'Emmanuel Parraud, TAKE ME SOMEWHERE NICE d'Ena Sendijarević.

Mais aussi les films dont l'élan a soudainement été été brisé par la fermeture des salles : DES HOMMES d'Alice Odiot et Jean-Robert Viallet et SI C'ETAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha, dans un marché que nous espérons régulé au moins de manière exceptionnelle.

Aux côtés de tous nos partenaires, nous reprendrons également nos actions d'éducation populaire, que ce soit via l'organisation de rencontres scolaires, via l'ACID POP ou l'animation de nos réseaux de spectateurs et jeunes ambassadeurs.

En attendant de vous retrouver et vous embrasser de près, quelques mots de Clément Schneider, vice-président de l'ACID, pour oser imaginer la suite du monde.


Les cinéastes et l'équipe de l'ACID


PROPOSITIONS VOD : EN LUTTE

REPRISE de Hervé Le Roux


Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière en larmes crie, dit qu'elle ne rentrera pas.

1997 : le réalisateur Hervé Le Roux part à la recherche de cette femme en rencontrant d'anciens ouvriers, militants et syndicalistes, en leur donnant la parole. Cette enquête amoureuse et cinématographique, quasi obsessionnelle, va dérouler un pan d'histoire enfoui.


Soutenu par l'ACID en 1997 ainsi qu'à sa ressortie en 2018 - A regarder en VOD sur Tënk


LA BATAILLE DE SOLFÉRINO de Justine Triet


6 mai 2012, Solférino. Laetitia, journaliste télé, couvre les présidentielles. Mais débarque Vincent, l'ex, pour voir leurs filles. Gamines déchaînées, baby-sitter submergé, amant vaguement incrust', avocat misanthrope, France coupée en deux : c'est dimanche, tout s'emmêle, rien ne va plus !


Soutenu par l'ACID en 2013 - Les options VOD


UN PEU DE LECTURE...


 « [...] Aujourd'hui, alors que l'épidémie et le confinement nous ont obligé à déserter les salles de cinéma, il est sans doute encore plus nécessaire de prendre le risque d'imaginer l'avenir. D'oser l'imaginer. Avec audace, avec fierté. Avec humilité, aussi. Nous ne jouerons pas les faux-prophètes : ceux-là planifient des bifurcations, qui se révèlent être parfois le trajet retour le plus direct vers le « toujours-déjà » des pragmatistes ou des fatalistes. Nous, plus modestement, ne savons pas où nous mèneront nos pas, mais nous savons que nous voulons arpenter des chemins de traverse.

Des chemins de désirs, d'idées et d'horizons ouverts ; des chemins suffisamment larges pour que nous y avancions de concert, refaisant l'expérience incommensurable de la joie d'être ensemble, dans un ici et maintenant habité par nos mots et nos regards, entre lesquels ne s'interposeront plus écrans d'ordinateurs, masques et filtres...

[...] C'est pour cela peut-être que, finalement, nous aurons besoin du cinéma et des cinéastes. Pour la suite du monde. Pas pour nous distraire, mais pour enraciner l'avenir dans le présent et continuer d'opposer aux puissances de morts qui nous assaillent et nous assailliront encore l'infatigable persistance de toutes les formes de vie que le cinéma – et les arts, en général – fait bruire vingt-quatre ou vingt-cinq fois par seconde.

Ouvrons ici, donc, un chemin de traverse : faisons l'expérience du partage de nos désirs, de nos rêves, de nos idées pour un après qui en vérité commence maintenant. Le possible n'est pas devant nous : il est dans le sol sur lequel nous marchons. Descendons de nos tribunes – les journaux en sont déjà pleins – et allons gratter un peu dans la terre. Car là encore, je veux y croire : nous ne serons pas seuls. »


Le cinéaste de l'ACID Clément Schneider

> Lire l'intégralité du texte ici <

« "Non, je me mettrai plus les pieds dans cette taule !". En ces temps de drames, de sacrifices, n'est-il pas nécessaire d'imaginer l'après pandémie afin que l'horizon soit moins bouché ?


[...] Au-delà du cinéma, à la fin de cette épidémie, on nous demandera de reprendre le cours de nos vies. Ou, plutôt, le cours de la vie économique qui nie le pluriel de nos existences. Certains voudront repartir comme avant. Relancer la machine sans réformer en profondeur. Or nous voilà face à une occasion historique pour changer de cap.


Parce que nous refusons d'aller droit dans le mur. Parce que nous savons, qu'en plus du Covid-19, les virus qui nous tuent s'appellent aussi Cac-40, Nasdaq-100, S&P-500. Parce que nous savons que nos gouvernants ont des boussoles faussées par la doxa ultra libérale. Parce que l'aveuglement mais aussi le zèle de ceux qui administrent dans l'esprit de ceux qui gouvernent est pesant. Parce que nous en avons marre du couplet "Ah, mais faut pas rêver, c'est pas possible!". Alors, à l'heure du déconfinement, il faudra dire : "Non, je mettrai plus les pieds dans cette taule!" et ne pas écouter les gardiens du temple qui seront nombreux à pousser à la reprise du travail dans l'idée que nous avons assez perdu de temps comme cela.


Cette épidémie nous fera-t-elle changer de paradigme ? A minima, elle devrait libérer la parole. N'ayons plus peur de nommer nos désirs, de penser le monde différemment. N'a-t-il pas été égrené, ces dernières semaines, que le monde d'hier ne sera plus celui de demain ? L'urgence est cette prise de conscience afin d'éviter le constat que faisait Daniel Defoe dans son livre sur la peste à Londres : "Toutes choses reprirent leur cours peu désirable, redevenant ce qu'elles étaient auparavant." »


Le cinéaste de l'ACID Alain Raoust

> Lire l'intégralité du texte ici <


D'autres prises de parole sont à venir dans les prochaines semaines.


...ET DE LA MUSIQUE

Pour voir cet élément vous devez autoriser les cookies youtube.

Changer mes préférences

Morceau entendu dans NOUS LES COYOTES de Hanna Ladoul & Marco La Via


Et pour celles et ceux qui sont plutôt team podcasts ; on vous propose de réécouter la cinéaste Marta Bergman à propos de son film SEULE A MON MARIAGE dans Le réveil culturel, l'émission de Tewfik Hayem sur France Culture : « L'Europe de Pamela, jeune femme roumaine et rom, dans un film belge documenté ».


  • La Cinémathèque française lance sa plateforme de films rares et restaurés : Henri. Tous les soirs, un nouveau ou plutôt un ancien film en ligne.

  • Les cinémas de l'Hexagone continuent de se mobiliser pour proposer des films (notamment sur La Toile) et conserver le lien avec tous leurs publics.

    > Un bon exemple avec ce nouveau rendez-vous sur Zoom le dimanche 19 avril à 17h, pour une rencontre avec le cinéaste de l'ACID Sébastien Laudenbach (LA JEUNE FILLE SANS MAINS) sur « Les secrets de la fabrication d'un film d'animation » ; dans le cadre de La Baleine chez soi.

  • Pendant toute la durée du confinement, Brefcinema (l'offre de SVOD éditée par l'Agence du court métrage) propose chaque mercredi 3 nouveaux courts en accès libre pendant 7 jours. Également mise en place, une rubrique ludique et pédagogique dédiée aux plus petits.

  • Plein de films ACID à voir... entre autres, BEAU TRAVAIL de Claire Denis, visionnable gratuitement ici grâce à Visions du Réel ; THUNDER ROAD de Jim Cummings : sur OCS jusqu'au 30 juin ; et Télérama qui nous propose de nous replonger dans L'AMOUR DEBOUT de Michaël Dacheux.

  • Et bientôt en DVD : INDIANARA d'Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa (préventes disponibles ici) ainsi que MICKEY AND THE BEAR d'Annabelle Attanasio (prévenues avec une réduction de 10% ici).

  • Et l'article pour finir : Télérama, Le Figaro ou encore Première reprennent l'annonce de l'annulation des trois sections parallèles du Festival de Cannes.

Ça vous fait ça aussi les allocutions présidentielles ?

(images tirées de TWENTYNINE PALMS, Bruno Dumont - Soutenu par l'ACID en 2003)

> Contenu à retrouver également sur les sites de nos partenaires Mediapart et Télérama <


Chaque jeudi en ce temps de confinement, recevez dans votre boîte aux lettres les nouvelles propositions de l'ACID !


Si vous n'êtes pas encore abonné(e) à nos newsletters ; écrivez-nous à mediation@lacid.org et communication@lacid.org pour les recevoir.

Article

Come Together - News #12

Le 11 juin 2020


L'avant-dernière newsletter hebdomadaire, pour tenir jusqu'à la réouverture de nos chères salles obscures le 22 juin - et donc la (re) sortie de SI C'ÉTAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha et de KONGO de Hadrien La Vapeur & Corto Vaclav.

Afin de continuer à faire vivre le cinéma que nous défendons donc, de nouvelles idées de films à voir depuis chez vous, des textes de cinéastes, des idées de musiques pour accompagner vos journées ou vos nuits. Et pour cette semaine, un focus spécial "Contes & Légendes" avec deux films nous venant de temps immémoriaux.

Si ce n'est pas encore fait, vous pouvez nous suivre sur Facebook, Instagram, et Twitter !


Les cinéastes et l'équipe de l'ACID


PROPOSITIONS VOD "Contes & légendes"

DU SOLEIL POUR LES GUEUX de Alain Guiraudie


Une jeune coiffeuse au chômage veut rencontrer les bergers d'Ounayes. Un bandit d'escapade veut quitter son pays. Un grand guerrier veut capturer le bandit...


Soutenu par l'ACID en 2001 - A voir en VOD sur Shellac


HONOR DE CAVALLERIA de Albert Serra


Guidés par le hasard, Don Quichotte et Sancho poursuivent jour et nuit leur voyage à la recherche d'aventures. Ils chevauchent à travers champs, bivouaquent à la belle étoile, conversent, guettent un ennemi invisible.


Soutenu par l'ACID en 2007 - A voir en VOD sur UniversCiné


PROCHAINEMENT AU CINÉMA


KONGO de Hadrien La Vapeur & Corto Vaclav

En salles le 22/06


SI C'ÉTAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha

En salles le 22/06


EVA EN AOÛT de Jonás Trueba

En salles le 05/08


143, RUE DU DÉSERT de Hassen Ferhani

En salles le 16/12


UN PEU DE LECTURE...

« Il y a des femmes qui peuplent nos vies de spectateurs et Malika en fera résolument partie. L'héroïne du nouveau film d'Hassen Ferhani tient un café au bord de la Nationale 1 : La Transsaharienne, à 900 km au sud d'Alger, traverse le désert algérien jusqu'à la frontière du Niger. Voilà pour le décor.                   


143, Rue du désert est une sorte de road-movie immobile. Ce sont les kilomètres qui défilent en hors-champ. Dans son café minuscule aux ouvertures magiques, fenêtres sur un monde infini, Malika a les atours d'une héroïne de roman, ogresse malicieuse, magicienne emmitouflée, une femme seule, au milieu de nulle part avec un horizon balayé par la valse des camions qui filent sur la route du désert.


Le film porte en lui mille et une fictions. Par la poésie de ses images et la beauté des cadres, apparaît la puissance du hors champ, qui fait que l'imaginaire s'emballe. Un homme marche au loin le long d'une route battue par une tempête de sable, un camion passe à toute allure dans l'autre sens et mille fictions sont alors possibles.


Ce pourrait être aussi un western algérien, avec Malika en cousine lointaine de Joan Crawford dans Johnny Guitar. Car il faut en avoir du courage et du caractère pour tenir ce saloon. Pour accueillir les récits de tous ces hommes qui s'arrêtent, font une pause le temps d'un café, d'une omelette  - s'il reste des œufs - ou d'une cigarette. Des camionneurs, des migrants,  des Imams, des militaires, des touristes, qui viennent déposer des histoires du pays au creux de son oreille attentive. La seule femme qui traverse le film est une motarde Polonaise. Et Malika recadrera sitôt la Polonaise partie : un corps d'homme, un visage d'homme… La seule reine en son royaume, c'est elle !


Malika dit à l'un des routiers qu'on ne lui a pas laissé une place dans le monde, or le film dit tout le contraire. Il dit comment, en gardienne du vide, Malika révèle les contours de ce monde.


Peindre un détail pour évoquer le paysage, c'est ainsi qu'Hassen Ferhani s'attache à rester dans ce petit théâtre pour raconter cette femme et l'Algérie. On perçoit dans les récits l'épuisement, la lassitude d'un régime politique à bout. Ce pays au bord, comme ce café au bord, juste avant que les manifestations ne commencent – le film a été tourné en 2018. L'Algérie raconté par ce petit bout de la lorgnette, c'est parfois trois fois rien le cinéma ; 143, Rue du désert est un grand film. »

 

La cinéaste Aurélia Barbet  à propos de 143, RUE DU DÉSERT de Hassen Ferhani


...ET DE LA MUSIQUE

Pour voir cet élément vous devez autoriser les cookies youtube.

Changer mes préférences

Ella van der Woude - "Take Me To the Mall"

Morceau entendu dans TAKE ME SOMEWHERE NICE d'Ena Sendijarević qui sortira en salles au printemps 2021 (suite à un changement de date ; non pas le 8 juillet comme précédemment annoncé).


Ça fait bizarre de revoir du monde, non ?

(image tirée de LA BATAILLE DE SOLFERINO de Justine Triet - Soutenu en 2013)


> Contenu à retrouver également sur les sites de nos partenaries Mediapart et Télérama <


Si vous n'êtes pas encore abonné(e) à nos newsletters ; écrivez-nous à mediation@lacid.org et communication@lacid.org pour les recevoir.

Article
Vidéo
soutien

Recherche

Gestion des cookies

En poursuivant sur ce site vous acceptez l’utilisation de cookies, qui servent à vous proposer une meilleure expérience de navigation (vidéos, photos, cartes interactives).

Tout refuser