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Take me somewhere nice

Un film de Ena Sendijarević

Take me somewhere nice

Un film de Ena Sendijarević

Pays-Bas, Bosnie-Herzégovine - 2019 - 91 min

Alma voyage depuis les Pays-Bas jusqu'à la Bosnie pour rendre visite à son père qu'elle n'a jamais rencontré. Accompagnée de son cousin et d’un ami, elle s’embarque dans un road-trip imprévisible au cœur du pays.

Alma travels from the Netherlands to Bosnia to visit the father she’s never met. Teaming up with her indifferent cousin and his charming best friend, they embark together on an increasingly unpredictable road trip adventure through the country's scorching heartland.

Avec :
Sara Luna Zorić , Lazar Dragojević , Ernad Prnjavorac , Sanja Burić , Jasna Đuričić , Mario Knezović et Emir Hadžihafizbegović

Sorti le 14 juillet 2021

Sortie non communiquée

À PROPOS DE TAKE ME SOMEWHERE NICE

Ce road-trip sensuel et coloré arpente la Bosnie contemporaine avec sa protagoniste, une jeune femme venue de Hollande pour rendre visite à son père hospitalisé. A rebours du film naturaliste sur la recherche des racines et de l'identité, Take Me Somewhere Nice nous invite à une odyssée esthétique baignée de soleil, de cadres évoquant avec finesse nos vieilles photos polaroïd. Premier long-métrage d'une jeune réalisatrice au ton et à l'univers très affirmés, tout ici témoigne d'une profonde envie de cinéma. Chaque scène s'articule comme un tableau tour à tour grave ou ludique. Ena Sendijarević développe ainsi une grammaire cinématographique particulièrement audacieuse.

Sa direction d'acteurs précise et ses choix de cadres sublimement radicaux servent à la description minutieuse de jeunes adultes alternativement nonchalants ou passionnés – parmi eux Sara Luna Zorić, jeune comédienne captivante. Pour autant, sous son apparente légèreté teintée d'humour noir, le film fait sien un questionnement plus profond, d'une étonnante modernité : comment jouir de la vie dans un monde qui enferme sa jeunesse dans des cadres trop étroits pour des corps désirants ?


This sensuous and colorful road trip strides across contemporary Bosnia with its protagonist, a young woman who has come from Holland to visit her father in the hospital. Not your typical naturalistic film questioning identity, Take me Somewhere Nice invites us to an esthetic odyssey, bathed in sunlight, its frames reminding us subtly of our own old Polaroid pictures. In this first feature film of a young director with a clear voice and precise artistic world, everything attests of a deep desire for cinema. Each scene articulates as a singular painting, at times serious, at times playful. Ena Sendijarević thus develops a distinctly audacious cinematic grammar.

Her precise direction of her cast, as well as her radically subtle choice of frames, serve the minute description of young adults, at times nonchalant, at times passionate – among them, the young and captivating Sara Luna Zorić. Under its apparent lightness tainted with dark humor, the film seizes a deeper question of stunning modernity: how is it possible to enjoy life in a world which confines youth to frames too narrow for bodies with infinite cravings?


Marta Bergman

 - 

Cinéaste


Marco La Via

 - 

Cinéaste


Paroles de cinéastes

Reprises ACID Cannes 2019

À la rentrée, retrouvez l'ensemble de la programmation ACID Cannes 2019 en France et à l'International !

> En savoir plus ici

Actualité

Come Together - News #12

Le 11 juin 2020


L'avant-dernière newsletter hebdomadaire, pour tenir jusqu'à la réouverture de nos chères salles obscures le 22 juin - et donc la (re) sortie de SI C'ÉTAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha et de KONGO de Hadrien La Vapeur & Corto Vaclav.

Afin de continuer à faire vivre le cinéma que nous défendons donc, de nouvelles idées de films à voir depuis chez vous, des textes de cinéastes, des idées de musiques pour accompagner vos journées ou vos nuits. Et pour cette semaine, un focus spécial "Contes & Légendes" avec deux films nous venant de temps immémoriaux.

Si ce n'est pas encore fait, vous pouvez nous suivre sur Facebook, Instagram, et Twitter !


Les cinéastes et l'équipe de l'ACID


PROPOSITIONS VOD "Contes & légendes"

DU SOLEIL POUR LES GUEUX de Alain Guiraudie


Une jeune coiffeuse au chômage veut rencontrer les bergers d'Ounayes. Un bandit d'escapade veut quitter son pays. Un grand guerrier veut capturer le bandit...


Soutenu par l'ACID en 2001 - A voir en VOD sur Shellac


HONOR DE CAVALLERIA de Albert Serra


Guidés par le hasard, Don Quichotte et Sancho poursuivent jour et nuit leur voyage à la recherche d'aventures. Ils chevauchent à travers champs, bivouaquent à la belle étoile, conversent, guettent un ennemi invisible.


Soutenu par l'ACID en 2007 - A voir en VOD sur UniversCiné


PROCHAINEMENT AU CINÉMA


KONGO de Hadrien La Vapeur & Corto Vaclav

En salles le 22/06


SI C'ÉTAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha

En salles le 22/06


EVA EN AOÛT de Jonás Trueba

En salles le 05/08


143, RUE DU DÉSERT de Hassen Ferhani

En salles le 16/12


UN PEU DE LECTURE...

« Il y a des femmes qui peuplent nos vies de spectateurs et Malika en fera résolument partie. L'héroïne du nouveau film d'Hassen Ferhani tient un café au bord de la Nationale 1 : La Transsaharienne, à 900 km au sud d'Alger, traverse le désert algérien jusqu'à la frontière du Niger. Voilà pour le décor.                   


143, Rue du désert est une sorte de road-movie immobile. Ce sont les kilomètres qui défilent en hors-champ. Dans son café minuscule aux ouvertures magiques, fenêtres sur un monde infini, Malika a les atours d'une héroïne de roman, ogresse malicieuse, magicienne emmitouflée, une femme seule, au milieu de nulle part avec un horizon balayé par la valse des camions qui filent sur la route du désert.


Le film porte en lui mille et une fictions. Par la poésie de ses images et la beauté des cadres, apparaît la puissance du hors champ, qui fait que l'imaginaire s'emballe. Un homme marche au loin le long d'une route battue par une tempête de sable, un camion passe à toute allure dans l'autre sens et mille fictions sont alors possibles.


Ce pourrait être aussi un western algérien, avec Malika en cousine lointaine de Joan Crawford dans Johnny Guitar. Car il faut en avoir du courage et du caractère pour tenir ce saloon. Pour accueillir les récits de tous ces hommes qui s'arrêtent, font une pause le temps d'un café, d'une omelette  - s'il reste des œufs - ou d'une cigarette. Des camionneurs, des migrants,  des Imams, des militaires, des touristes, qui viennent déposer des histoires du pays au creux de son oreille attentive. La seule femme qui traverse le film est une motarde Polonaise. Et Malika recadrera sitôt la Polonaise partie : un corps d'homme, un visage d'homme… La seule reine en son royaume, c'est elle !


Malika dit à l'un des routiers qu'on ne lui a pas laissé une place dans le monde, or le film dit tout le contraire. Il dit comment, en gardienne du vide, Malika révèle les contours de ce monde.


Peindre un détail pour évoquer le paysage, c'est ainsi qu'Hassen Ferhani s'attache à rester dans ce petit théâtre pour raconter cette femme et l'Algérie. On perçoit dans les récits l'épuisement, la lassitude d'un régime politique à bout. Ce pays au bord, comme ce café au bord, juste avant que les manifestations ne commencent – le film a été tourné en 2018. L'Algérie raconté par ce petit bout de la lorgnette, c'est parfois trois fois rien le cinéma ; 143, Rue du désert est un grand film. »

 

La cinéaste Aurélia Barbet  à propos de 143, RUE DU DÉSERT de Hassen Ferhani


...ET DE LA MUSIQUE

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Ella van der Woude - "Take Me To the Mall"

Morceau entendu dans TAKE ME SOMEWHERE NICE d'Ena Sendijarević qui sortira en salles au printemps 2021 (suite à un changement de date ; non pas le 8 juillet comme précédemment annoncé).


Ça fait bizarre de revoir du monde, non ?

(image tirée de LA BATAILLE DE SOLFERINO de Justine Triet - Soutenu en 2013)


> Contenu à retrouver également sur les sites de nos partenaries Mediapart et Télérama <


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Article

Découvrez les films de l'ACID Cannes !

L'ACID est de retour de Cannes où la programmation de 9 long-métrages et d'un focus ACID TRIP #3 Argentine a connu un grand succès à la fois critique, professionnel et public avec une augmentation de fréquentation de 10%.

Merci à toutes les équipes de films et aux acteurs précieux de cette chaîne solidaire : cinéastes, spectateurs, producteurs, exploitants, distributeurs, vendeurs et partenaires, qui permettent aux films sans distributeurs de trouver le chemin des salles.

Ainsi,

Rêves de jeunesse sortira chez Shellac le 31 juillet

• Vif-Argent chez les Films du Losange le 28 août

L'Angle Mort chez Rouge le 16 octobre

Des Hommes chez Rezo

Indianara chez New Story

Kongo chez Pyramide

Et d'autres nouvelles à venir.


En attendant les sorties, les films débutent leur carrière dans les festivals du monde entier dès le mois de juin, à commencer par le Festival de La Rochelle, le Festival du Film de Cabourg, le Champs-Elysées Film Festival

Nous vous donnons également rendez-vous pour les reprises de l'intégralité de la programmation ACID Cannes 2019 : à Paris au Louxor du 13 au 15 sept., à Lyon au Comoedia & à Marseille (La Baleine / Gyptis) du 4 au 6 oct., à Ajaccio à l'Ellipse du 11 au 13 oct., et à l'international : Tanger, Belgrade, Lisbonne, Porto...


Au plaisir de vous y retrouver !

Édito

L'ACID dévoile sa programmation pour l'ACID Cannes 2019 !

Les cinéastes de l'ACID auront le plaisir de présenter à Cannes un programme de 9 longs-métrages dont 7 premiers longs, en présence des équipes de films et de leurs marraines et parrains de l'ACID. Sur les 5 fictions et 4 films documentaires présentés, 4 ont été réalisés ou co-réalisés par des femmes.

Ce programme est enrichi d'un focus sur le cinéma argentin, l'ACID TRIP #3 Argentine, en partenariat avec l'association de cinéastes PCI. 


« Face aux changements profonds du monde, la programmation 2019 fait la part belle aux lignes de fuite, à ces chemins par lesquels se construisent des destins, où les corps plutôt que de disparaitre ou se soumettre affirment leur présence comme point de départ d'une résistance à organiser. 

Récits fantastiques, fables émancipatrices, réalisme documentaire ? Le cinéma dont nous nous nourrissons se joue des catégories, articule des alliages esthétiques inédits ou revisités. Les personnages transcendent moins leur destin pour tendre à l'universel qu'ils ne l'incarnent dans leur singularité, leur intensité, nous offrant ainsi un accès privilégié à ce qui nous est étranger. Curieux paradoxe ? Bien plutôt le moyen, pour nous cinéastes, de mettre encore et encore le monde en partage. »

Les cinéastes programmateurs 2019

Sylvie Ballyot, Aurélia Barbet, Marta Bergman, Michaël Dacheux, Marina Déak, Delphine Deloget, Jean-Louis Gonnet, Diego Governatori, Hanna Ladoul, Marco La Via, Vladimir Perišić, Clément Schneider, Idir Serghine, Christian Sonderegger, Laure Vermeersch.


LA PROGRAMMATION ACID CANNES 2019 :


L'ACID TRIP#3 ARGENTINE :


La 27e édition de l'ACID Cannes se tiendra du mercredi 15 au vendredi 24 mai 2019.

> Retrouvez toutes les informations ici <


ACID filmmakers are thrilled to present this year in Cannes, a program of 9 feature-length films of which 7 are first time features. Films will be shown in the presence of the film crews and of their supporting filmmakers from ACID.

5 fictions and 4 documentaries, 4 of which were directed or codirected by women.

This program is enhanced by a focus on Argentinian cinema, ACID TRIP#3ARGENTINE, in partnership with Argentinian filmmakers of the PCI.


« As the world faces deep changes, this 2019 ACID program honors vanishing points and celebrates paths with which destinies are built, where bodies instead of disappearing or submitting, assert their presence, as a starting point for organized resistance.

Tales of fantasy, emancipatory fables, documentary realism? The cinema on which we thrive defies categories, articulates unseen or forgotten esthetical blends. Characters do not so much transcend their destiny to reach for the universal, rather they embody their destiny within their singularity and intensity. Granting us privileged access to what is strange, foreign. A curious paradox? Rather the means for us filmmakers, forever and again, to share the world. »

Programmers filmmakers 2019

Sylvie Ballyot, Aurélia Barbet, Marta Bergman, Michaël Dacheux, Marina Déak, Delphine Deloget, Jean-Louis Gonnet, Diego Governatori, Hanna Ladoul, Marco La Via, Vladimir Perišić, Clément Schneider, Idir Serghine, Christian Sonderegger, Laure Vermeersch.



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