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Paroles de cinéastes

    Paroles de cinéastes

    À propos de Carlo Giuliani, Ragazzo

    de Vincent Dieutre

    Deux mondes se font face, absolument étanches l'un à l'autre, répétant les figures fatiguées de la lutte en un jeu d'images symboliques pleines d'espoirs bariolés (du vert des Greenpeace au noir des Black Block). On danse, on hurle, on brise les idoles, en rangs épars vers la Zona Rossa du sommet.

    À propos du film : Carlo Giuliani, Ragazzo

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    À propos de Mon voyage d'hiver

    de Jean-Charles Fitoussi

    « Je suis moi-même la matière de mon livre », écrivait Montaigne au seuil de ses Essais. Vincent Dieutre est lui-même la matière de ses films. Comme beaucoup aujourd'hui, direz-vous, où le moi hyperbolique enfle partout, où chacun se croit bienvenu d'exhiber son petit chose, son petit soi forcément très intéressant, croyant peut-être ainsi échapper à l'insignifiance (quelle folie !) - mais ne faisant qu'y ajouter.

    À propos du film : Mon Voyage d'hiver

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    À propos de Tropical Malady

    de Charles Castella

    Tropical Malady est comme une confirmation cinématographique à la déclaration de Baudelaire : « le beau est forcément bizarre ». Ainsi, les racines données par le Robert pour définir le bizarre collent aussitôt. Tropical Malady est donc un film brave, ça c'est pour « bizarro », la racine espagnole, mais aussi capricieux, et c'est pour la racine italienne.

    À propos du film : Tropical Malady

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    À propos de Rome Désolée

    de Paul Verstraten

    Dés la première séquence, le film abat ses cartes. Long plan fixe sur le quai de la « Stazione Termine », voix-off d'un homme qui raconte son séjour à Rome : système D, manque de fric, dope, homosexualité. La suite : des variations sur les mêmes thèmes chauds. Mais l'image ne fait aucun cadeau à l'oeil venu se rincer. L'homme voix n'en fera pas à lui-même, trop conscient de ses propres faiblesses.

    À propos du film : Rome désolée

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    À propos de La jeune fille sans mains

    de Marion Lary

    Le dessin bruisse dans La Jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach. Un jeu graphique mouvant, incessant qui nous emporte dans l'épopée de cette jeune fille vendue au Diable par son père, un meunier avide...

    À propos du film : La Jeune fille sans mains

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    À propos de Los Muertos

    de Nicolas Klotz

    Certains films sont comme des compagnons. Compagnons de route, compagnons de marche. Los Muertos (les morts) est un film sur la marche. Un homme sort de prison et s'enfonce dans la jungle pour revoir sa fille.

    À propos du film : Los Muertos

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    À propos des Mains vides

    de Marina Déak

    Un bel homme circule dans les trains sans billet ; Mireille Perrier est contrôleur sur la même ligne de train : mais ce n'est pas l'histoire. Une très vieille femme rit beaucoup, surtout quand elle a bu ; elle cache aussi des liasses de billets dans ses tiroirs, à moins qu'elle ne les y ait oubliées, tout simplement. Ce n'est pas l'histoire non plus, bien que ces billets nourrissent, quelques personnages, et le film en sus. Alors où est l'histoire ?

    À propos du film : Les Mains vides

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    À propos du Pont des Arts

    de Oren Nataf

    Le Pont des Arts se situe en plein cœur de Paris, lui-même décor du nouveau film d'Eugène Green qui se déroule l'année précédant la mise en place de la fête de la musique.

    À propos du film : Le Pont des arts

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    À propos du Grand Voyage

    de Jacques Kebadian

    La grande force du film d'Ismaël FerrouKhi, c'est de nous plonger dans une fiction où naturalisme et psychologie sont balayés dès les premières scènes. En une dizaine de plans essentiels, est révélée, la situation d'une famille maghrébine dans une cité de la banlieue française...

    À propos du film : Le Grand voyage

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    À propos de Pour un seul de mes deux yeux

    de Pascal Deux

    Le cinéma d'Avi Mograbi est un cinéma qui vous empoigne et vous empoigne fort. Dès la première scène de Pour un seul de mes deux yeux, Mograbi agrippe le spectateur et l'oblige à aller voir avec lui, là où les autorités de son pays préféraient qu'il ne regarde pas. C'est un cinéaste qui aime aller filmer là où ça fait mal, au propre comme au figuré.

    À propos du film : Pour un seul de mes deux yeux

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